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Championne de France du 50 m nage libre en 24’’39 après avoir claqué un retentissant 24’’34 en séries (Saint-Raphaël, décembre 2020), Mélanie Henique a une nouvelle fois fait la démonstration de sa redoutable pointe de vitesse lors de la première journée du Golden Tour-Camille Muffat de Nice organisé à la piscine Jean Bouin (5-7 février) en s’adjugeant la plus courte des distances en 24’’90.

Que représente ce chrono au début du mois de février ?

On a repris en début d’année sur un travail différent qui m'a poussé hors de ma zone de confort. Cette compétition, c’est d’abord un bon test pour savoir où j’en suis. Alors oui, je suis plutôt satisfaite car repasser sous les 25 secondes, qui plus est en février, ça ne m’est pas arrivée si souvent que ça ! On travaille encore sur la fin de course. Ça commence à venir. Des choses se mettent en place. Quand j’aurais la forme, au mois de mars sans doute, je pense que ça ira plus vite. Le ressenti sera également meilleur parce que ce soir, j’ai souffert !

L’idée, c’est quoi : se stabiliser autour de 24’’34 ou continuer à faire descendre le chrono ?

Je vise plus bas, c’est clair ! Mais il faut avancer petit à petit et ne surtout pas se précipiter. Il faut que j’assimile tout ce qui se passe pour pouvoir le reproduire ensuite. Et puis, le mois de février, c’est toujours une période compliquée. Surtout dans le contexte sanitaire actuel. Profitons de cette compétition parce que par les temps qui courent, elles ne sont pas légion.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Le fait d’être d’ores et déjà préqualifiée pour les Jeux de Tokyo sur 50 m nage libre te permet-il d’évoluer avec davantage de sérénité ?

C’est un poids en moins ! C’est sûr que c’est plus simple pour se concentrer sur des détails et me focaliser pleinement sur la préparation olympique sans avoir à chasser un chrono. Je suis totalement soulagée.

Les 24’’34 de Saint-Raphaël représentent-ils la course parfaite ou est-ce qu’il y a encore des détails à corriger pour aller plus vite ?

J’enregistre encore une perte de vitesse dans les quinze derniers mètres. C’est quelque chose que nous essayons de corriger avec Julien (Jacquier, son entraîneur au CN Marseille, ndlr). C’est excitant de se dire qu’il reste encore des points à améliorer. Je me dis qu'en les travaillant sérieusement, je vais nager plus vite.

Recueilli à Nice par A. C.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

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