Vice-champion de France du 100 m dos dans le sillage de son "meilleur ennemi" Yohann Ndoye Brouard (53’’44 contre 54’’09), l’Amiénois Mewen Tomac, demi-finaliste sur la distance aux Jeux olympiques de Tokyo, a renoué lors de la deuxième journée des championnats de France de Montpellier (9-12 décembre) avec le grand bassin avant de basculer sur les Mondiaux d’Abu Dhabi en 25 mètres la semaine prochaine.
Que retiens-tu de ce 100 m dos ?
J’avais à cœur d’essayer de nager le plus vite possible en voyant un peu où j’en étais en bassin de 50 mètres. Il s’agissait de prendre des repères. Après les Jeux de Tokyo, j’ai repris tardivement. Il était donc important de s’y remettre, de retrouver des sensations de compétition.
Avant les Mondiaux en petit bassin de la semaine prochaine est-ce qu’il y a des ajustements spécifiques à opérer, en particulier pour un dossiste comme toi ?
Non, pas vraiment, à part peut-être sur la rythmique. Il faudra mettre davantage de fréquence la semaine prochaine et puis les courses se joueront davantage sur les coulées que sur la nage pure.
Ce qui est plutôt bon pour toi ?
Oui, c’est vrai que j’ai progressé dans ce domaine, mais à chaque compétition en bassin de 25 mètres il y a de vrais spécialistes qui maîtrisent parfaitement cet exercice.
(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)
Quelles seront tes ambitions à Abu Dhabi ?
J’aimerais entrer en finale du 100 m dos pour continuer d’apprendre et de progresser sur la scène internationale.
As-tu le sentiment d’avoir gagné en confiance depuis ta demi-finale du 100 m dos aux Jeux de Tokyo ?
C’est sûr que j’aborde différemment les courses. Je me sens davantage maître de mon sujet, mais il y a encore du travail. Je sens que j’ai encore besoin de compétition de dimension mondiale pour emmagasiner de l’expérience.
Recueilli à Montpellier par Adrien Cadot