Deuxième de la finale du 50 m dos de l’étape marseillaise du FFN Golden Tour-Camille Muffat, l’Amiénois Mewen Tomac a, une fois encore, vu son « meilleur ennemi » Yohann Ndoye Brouard lui passer devant. Pas de quoi inquiéter le Picard de 19 ans qui tentera de poinçonner son ticket olympique aux championnats de France de Chartres, en juin prochain.
Que retiens-tu de cette finale du 50 m dos ?
On va dire que ça va ! Ce n’est pas loin de mon record personnel, mais j'espérais nager plus vite. Mais bon, on est en fin de compétition. Il y a un peu de fatigue.
Plus généralement, que t’inspire cette compétition phocéenne ? Tu as claqué un solide 53’’10 en série du 100 m dos avant de réaliser 53’’19 en finale. Pour autant, le ticket olympique revient à Yohann Ndoye Brouard puisqu’il a remporté la finale de la spécialité en 52’’97.
C’est sûr que ça fait un peu mal de voir la qualification partir comme ça, mais ce n’est pas la fin du monde. Il faut le digérer rapidement et passer à autre chose parce que la saison est loin d’être finie. C’est sûr que si j’avais validé mon billet olympique ce week-end, tout aurait été plus simple, mais ce sera pour les championnats de France de Chartres (juin 2021).
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Est-ce stimulant d’avoir désormais ton meilleur ennemi Yohann Ndoye Brouard dans le viseur ?
Il était devant moi jusqu’au meeting des Sept Collines l’année dernière (août 2020), où j’étais repassé en tête. Ce week-end, à Marseille, il a repris les commandes (sourire)… C’est un petit jeu qui s’est installé entre nous deux. C’est motivant pour aller plus vite à l’entraînement et le battre en compétition.
Pour cela, il ne te reste plus qu’à descendre sous les 53 secondes !
Ce serait bien de le rejoindre le plus vite possible en-dessous des 53 secondes. 53’’10, c’est bien, mais je peux faire mieux !
Recueilli à Marseille par A. C.