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Vice-championne de France du 100 m nage libre en 53’’72 dans le sillage de Béryl Gastaldello (53’’40), Marie Wattel regrettait de ne pas avoir été capable de nager plus vite. Qualifiée pour les championnats d’Europe de Budapest, la néo-Marseillaise a maintenant jusqu’au 21 mars (fin du premier cycle de qualification selon les nouveaux critères de sélection olympique mis en place par la DTN, ndlr) pour aller chercher sa rivale phocéenne.

Marie, que retiens-tu de cette finale ?

L’ambiance et mes sensations étaient différentes des séries du matin. L’horaire a sans doute joué un peu. C’est un peu décevant, mais le chrono est satisfaisant. 53’’72, ce n’est pas trop mal. Je voulais gagner, mais c’est le jeu.

Est-ce qu’il y avait de la tension au départ ?

Non, pas vraiment ! Je n’ai pas eu l’impression de vivre un événement majeur de la saison. C’était quand même assez étrange. C’est aussi pour cette raison que je ne dois pas trop prendre les choses à cœur. Personne ne sera automatiquement qualifié à l’issue de ces championnats. Il me reste encore jusqu’à la fin mars pour me battre.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Le chrono est quand même intéressant, non ?

Oui, évidemment, c’est prometteur, mais je suis déçue parce que j’ai l’impression que je me fais toujours avoir par Béryl (sourire)

Comment ça ?

J’ai le sentiment que ça lui va bien d’être à côté de moi. Mais bon, comme je l’ai déjà dit, c’est le jeu. Il faut que j’apprenne à faire ma course.

Les nouveaux critères de sélection inaugurés par la DTN en début de saison permettent-ils d’alléger un peu la déception ?

Oui, c’est sûr ! A la limite je préfère avoir cette place que de me retrouver à faire le temps et à passer les prochaines épreuves qualificatives à croiser les doigts en espérant que personne ne nage plus vite que moi. Là, c’est un peu plus tranquille. A moi, maintenant, de tout mettre en œuvre pour aller chercher Béryl.

Recueilli à Saint-Raphaël par A. C.

 

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