C’est désormais une habitude pour la natation tricolore. En début d’année, les nageurs français se retrouvent à Nice pour le FFN Golden Tour Camille Muffat où ils ont l’occasion de s’étalonner face à la concurrence internationale et de lancer leur saison en grand bassin.
Alors que la saison en petit bain s’est achevée aux Mondiaux d’Hangzhou, où Fantine Lesaffre a décroché l’unique breloque tricolore (400 m 4 nages), les nageurs français ont désormais le regard tourné vers la Corée du Sud et plus précisément vers Gwangju où se tiendront les mondiaux en grand bassin cet été (12-28 juillet). La dernière compétition internationale avec les Jeux Olympiques de Tokyo et déjà une répétition grandeur nature de l’édition olympique de 2020. Mais avant cette échéance, les Bleus devront prendre leurs marques et monter petit à petit en régime pour être fin prêt aux championnats de France de Rennes (16-21 avril), qualificatifs pour les mondiaux coréens. Et c’est exactement à ça que servent les deux plots du FFN Golden Tour Camille Muffat et notamment la première étape qui se tient à Nice ce week-end. « Il s’agit véritablement du premier rendez-vous majeur de la saison »confirme d’ailleurs le directeur de la natation course Richard Martinez. « Les nageurs sortent pour la plupart d’une grosse période de travail et cette compétition arrive à point nommé pour mobiliser les nageurs et les confronter à la réalité de la compétition. Parce qu’on a beau travailler beaucoup de choses à l’entraînement, rien ne remplace la confrontation. »Si les chronos ne devraient malgré tout pas s’affoler, il s’agit ici de valider ce premier cycle de travail alors que de nombreux nageurs ont débuté l’année en stage loin de l’hexagone. « Nous serons davantage focalisé sur la manière et il sera important d’interpréter les choses pour la suite de l’entraînement. ». Car dans deux mois et demi, l’enjeu sera tout autre et les tricolores seront à Rennes pour décrocher leur billet pour les mondiaux de Gwangju.
À Nice, J. C.