Après deux premiers titres sur 100 papillon et 100 4 nages, Jérémy Stravius a décroché hier celui du 200 nage libre. Une belle façon de s’illustrer et de montrer que l’ancien est toujours là. Mais aussi d’engranger des courses dans la perspective d’une saison estivale où son objectif – il le répète – sera une qualification aux Jeux sur 100 libre !
Tu n’avais que le troisième temps de séries derrière Jordan (Pothain) et Wissam (Yebba) et tu inverses la tendance ce soir. C’est un troisième titre qui fait plaisir, non ?
C’est un beau titre d’autant que j’avais le choix de nager ce 200 ou pas. Pour Fabrice (Pellerin), c’était pas obligatoire j’avais le choix, mais je voulais, malgré une certaine fatigue, faire un bon 200 avec Jordan.
Le 200 est aussi une façon de préparer le 100, non ?
Oui bien sûr. C’est pour ça que je le fais aussi en petit bassin. Je sais que Fabrice va m’en coller quelques uns en grand bain. Alors autant déjà s’habituer sur cette compétition là. Surtout que je n’avais pas l’habitude d’en faire non plus ces derniers temps avec l’ISL. Donc je profite de l’occasion ici à Angers pour engranger un peu plus de courses.
(KMSP/Stéphane Kempinaire).
Au-delà du titre, tu penses quoi du chrono et de la manière ?
D’abord, je fais mon meilleur temps ce soir et ça c’est forcément bien. Sur la manière, je pense que j’ai respecté pris les bons risques. Je tiens quand même150 mètres bien devant, après je me fais rattraper, je le paye un peu mais avec le travail, ça peut passer sur le grand bain. En tout cas, je suis content d’avoir osé partir et d’être passé plus vite que d’habitude au 100 mètres. C’est ce qui faut faire, prendre des risques. C’est ce que j’aime aussi.
Et avant le dernier jour et le 100 mètre nage libre, tu peux dresser un premier bilan de ces championnats ?
Ces championnats sont déjà positifs. J’en tire de bons points. Je me dis que j’arrive à bien récupérer et à être de mieux en mieux au fur et à mesure de la compétition. Et j’ai hâte de voir vraiment ce que ça donne sur 100 mètres parce que ce sera quand même l’’épreuve que j’attendrai l’année prochaine pour me qualifier au Jeux.
Recueilli à Angers par Jean-Pierre Chafes