« Seulement » Vingt-deuxième du 10 km des championnats du monde de Budapest, les premiers de sa toute jeune carrière, Océane Cassignol, 17 ans, n’a pas cherché à dissimuler sa déception à l’issue d’une épreuve qui devrait néanmoins lui en apprendre beaucoup.
Que retiens-tu de ta première apparition sur la scène mondiale ?
Je me suis fait couler en entamant le troisième tour. Ma course s’est arrêtée d’un coup.
Pourtant, tu étais bien placée à l’entrée de la dernière boucle (huitième avant les derniers 2,5 km, ndlr).
Oui et puis je me sentais bien… J’avais envie d’y aller, de tout donner, mais je me suis fait couler et je me suis retrouvée en queue de peloton. Toutes les nageuses me sont passées devant, je ne pouvais même pas sortir la tête de l’eau pour respirer… Je me suis fait noyer (elle retient ses larmes)…
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Malgré tout, n’as-tu pas le sentiment d’avoir emmagasiné de l’expérience en vue de tes prochaines sorties nationales et internationales ?
Oui, sans doute, mais je suis très déçue ! Je suis contente pour Aurélie, elle le mérite vraiment. Elle a travaillé très dur pour gagner.
Le relais de jeudi (20 juillet) peut-il constituer une revanche ?
Oui, peut-être, mais c’est quand même dur à accepter. Jusqu’au troisième tour, je fais une belle course, mais après, je me fais enfermer et c’est fini… Dans le dernier tour, j’ai même cru que j’allais lever la main pour abandonner.
Recueilli à Budapest par A. C.