Si l’on excepte la première période, l’équipe de France a quasiment fait jeu égal avec le Monténégro, mais les Bleus joueront les places de 8 à 16.
Il n’a pas fallu attendre bien longtemps pour se rendre compte que le Monténégro a pris la France au sérieux dans ce 1/8 de finale des championnats d’Europe. C’est en effet la star internationale Alekasandar Ivovic qui ouvre le score après seulement 30 secondes de jeu. Moins d’une minute plus tard, c’est au tour de Nikola Vukcevic de tromper Rémi Garsau pour porter le score à 2 à 0 en faveur des Monténégrins. Bien décidés à vendre chèrement leur peau, les Bleus réagissent par l’intermédiaire d’Alexandre Camarasa toujours aussi pugnace et efficace à la pointe de l’attaque tricolore, mais Aleksandar Radovic, auteur d’un doublé, ne tarde pas à repousser les hommes de Florian Bruzzo à trois longueurs (4-1). Une avance que les vice champions du monde 2013 conservent à l’issue du premier quart temps (6-3).
La partie entre alors dans un faux rythme et alors que neuf buts ont été inscrits dans les huit premières minutes de la rencontre, il n’y en aura que huit pendant les 24 suivantes. Si les Français font donc quasiment jeu égal avec leurs adversaires durant les ¾ de la rencontre, l’écart final va être porté à cinq buts (11-6). Cinq buts qui laissent les « Bleus » à la porte des ¼ de finale, mais qui ne leur enlèvent pas tout espoir de gagner leur billet pour le Tournoi de Qualification Olympique. Les choses sérieuses commencent donc pour Alexandre Camarasa et ses coéquipiers et pourraient aussi bien tourner en leur faveur s’ils reproduisent la prestation de ce soir tout en gommant les petites imperfections vues à droite et à gauche. A suivre…
France : 6 - Monténégro : 11
Score par période : (3-6), (0-1), (1-2), (2-2)
France : Rémi Garsau, Rémi Saudadier, Igor Kovacevic, Enzo Khasz, Romain Blary, Thibault Simon, Ugo Crousillat 2, Michal Izdinsky, Mehdi Marzouki 2, Manuel Laversanne, Petar Tomasevic, Alexandre Camarasa 2, Jonathan Moriame.
Texte : Jean-Pierre Chafes/Photos : Michel Dumergue.