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En remportant le titre mondial du 50 m nage libre, Florent Manaudou a non seulement réussi la passe de trois à Kazan (avec l'or des 4x100 m nage libre et 50 m papillon), mais il signe également un grand chelem impressionnant puisqu'il est désormais champion olympique, champion d'Europe et champion du monde du 50 m nage libre. "C'est une autre émotion que sur le 50 m papillon parce que c'est la course depuis trois-quatre ans", a déclaré le Marseillais à l'issue de sa victoire. "Je suis satisfait parce que j'ai l'impression d'avoir fait ce que je voulais, tout simplement. Le chrono en textile ça ne veut rien dire, mais j'aimerais décrcoher maintenant le vrai. Je progresse par rapport à l'an dernier. A l'arrivée, j'étais heureux d'avoir réussi à évacuer la pression car j'étais annoncé comme le favori. Hier, quelqu'un m'a dit à vaincre sans péril on triomphe sans gloire, c'est une phrase que j'ai beaucoup aimé. Ce soir j'avais peur de perdre alors qu'hier, j'étais un peu trop détendu. Les derniers de Romain (Barnier, son entraîneur) ont été souris et reste relâcher. Je l'ai écouté parce que je sais que c'est en me relâchant que je nage le mieux." Quant à son bilan russe, Florent Manaudou n'a pas caché sa satisfaction : "Mission accomplie ! Je voulais tout gagner comme l'année dernière, mais cette année, c'était plus compliqué car c'était au niveau mondial. Il manque César (Cielo, forfait sur 50 m nage libre), c'est dommage car c'est le tenant du titre. C'est sûr que je fais des bonnes performances, mais l'équipe se reconstruit et l'ambiance dans le groupe est excellente."

 

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