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Vingt-huitième des séries du 200 m papillon (2’00’’63), Paul Lemaire n’a pas caché et sa déception et son amertume à l’arrivée. Toutefois, il entend profiter de cette expérience continentale pour continuer de travailler avant de revenir défier l’élite de la discipline.

Paul, quelle impression te laisse ta performance ?

Je suis déçu ! J’aurais aimé faire mieux et me rapprocher du temps qui m’avait permis de me qualifier pour les Euro. J’ai essayé de gérer mon épreuve différemment en partant moins vite pour privilégier ma deuxième partie de course, mais ça n’a pas fonctionné.

Concrètement, qu’est-ce qui n’a pas marché ?

Techniquement, je pense que c’était propre. Il n’y a pas de points négatifs sur mes virages ou mes coulées, peut-être un léger manque de fraîcheur. C’est dommage parce que je me suis bien préparé pour cette compétition, mais il est vrai qu’enchaîner les championnats de France et des Euro, ce n’est pas évident.

Avais-tu un peu de pression au moment de prendre le départ ?

Non, pas vraiment car je n’avais rien à perdre ici. Le but, c’était de prendre du plaisir et d’essayer d’accrocher une demi-finale. Malgré tout, j’ai donné le meilleur de moi-même et cela reste une expérience très enrichissante.

Quels enseignements tires-tu de ce rendez-vous ?

J’avais à cœur de me confronter à des adversaires de très haut niveau. Ça permet de prendre de l’expérience et du recul. C’est une incomparable source de motivation.

Et qu’est-ce que cela procure de côtoyer de grands champions comme le Hongrois Laszlo Cesh qui nageait dans ta série ?

C’est galvanisant ! Après, ce n’est jamais évident de nager avec des « monstres » pareils car, pour l’heure, nous n’avons pas les mêmes capacités. Toutefois, j’essaie d’en profiter pour les observer et tirer des enseignements.

Recueilli à Londres par A. C.

 

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