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Pauline Mahieu a remporté le 100m dos aux championnats de France petit bassin de Chartres (57"30). Une véritable satisfaction et un beau point d'ancrage pour la licenciée de Canet 66, qui avait déjà les minima en poche et qui se projette désormais sur les Mondiaux de Melbourne (Australie), si elle est sélectionnée...

 

Tu avais déjà les minima, depuis Berlin, mais il devait quand même y avoir cette volonté absolue de gagner...

C'est sûr ! Ça fait longtemps que je n'ai pas eu de titre, en 2015 en petit bain et c'était le dernier d'ailleurs. Ce n'est pas facile, même si j'arrive là un peu favorite par rapport aux filles, c'est toujours dur de gagner une finale et je suis très contente de ne pas avoir craqué.

 

Justement, tu as nagé entre Analia et Mary-Ambre qui sont plus spécialistes du 50m. Quelle stratégie adoptes-tu pour les battre ?

Je ne m'occupe pas d'elles. Vraiment, ça a été mon défaut ces dernières années de trop me disperser et là c'est vraiment focus sur moi pour faire ce que j'ai appris et avancer.

 

Tu es satisfaite de ta course donc ?

Oui, je venais ici avec l'objectif de nager plus vite mais c'est toujours compliqué. Il y a plein de choses que l'on ne prend pas en compte et c'est quand même une finale aux championnats de France donc c'est dur et c'est cool de faire son record.

 

Maintenant il doit y avoir Melbourne dans un coin de ta tête avec une éventuelle sélection...

 Il faut espérer... C'est sûr que c'est l'objectif, après ce n'est pas moi qui fais la sélection, mais j'ai fait les minima, c'est déjà super. J'espère être dans les seize et, si c'est le cas, je continuerai évidemment de travailler. Si ce n'est pas le cas, je travaillerai, je reviendrai, et voilà.

 

Tu aimes quand même nager en petit bain ?

Alors je suis plus grand bain, mais le fait qu'on ait de nouveau du petit bain m'a obligé à travailler les coulées, les virages et du coup il n'y en aura qu'un, au 100m, mais il sera beaucoup mieux que les années d'avant puisque je saurai comment l'appréhender, comment repartir.

 

A Chartres, Louis Delvinquière

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