Auteur d’un tonitruant 3’51’’37 (record personnel) en finale du 400 m nage libre de la troisième et dernière étape du FFN Golden Tour-Camille Muffat à Marseille, l’Amiénois Hugo Sagnes a confirmé l’étendue de son potentiel sur 400 m nage libre. L’été dernier, déjà, il avait marqué les esprits en s’adjugeant l’or de la distance au FOJE.
C’est ce qui s’appelle frapper un grand coup !
(Il sourit)… Oui, d’autant que je suis encore en période de préparation. Il reste encore quatre semaines de travail avant de commencer à relâcher.
De quelle manière as-tu construit ta course ?
Je savais que Jordan (Pothain) allait partir très vite, et moi, quand ça part vite, j’arrive souvent à bien relancer derrière.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Qu’est-ce que ça représente de finir devant Jordan Pothain, finaliste sur la distance aux Jeux Olympique de Rio ?
Ça fait forcément plaisir parce que c’est un grand nageur, mais je n’oublie pas que nous sommes en période de préparation. Pour le moment, ce n’est que du bonheur alors je ne me pose pas trop de questions.
As-tu le sentiment d’avoir changé de statut depuis ta médaille d’or au FOJE l’été dernier ?
Non, pas vraiment ! J’ai eu du mal à rentrer dans ma compétition lors de la première étape du FFN Golden Tour à Nice, alors je sais que rien n’est acquis. Mais à chaque sortie, je me sens mieux, en confiance et bien dans l’eau. Et puis, je n’ai pas de pression particulière à me mettre.
Hugo Sagnes savoure l'or du 400 m nage libre décroché aux FOJE en juillet 2017 (KMSP/Philippe Millereau)
On entend souvent dire que la natation tricolore peine à se renouveler. Aujourd’hui, tu as démontré que la discipline comptait dans ses rangs de jeunes athlètes prometteurs.
A Amiens, nous avons un groupe exceptionnel. C’est bien que de nouvelles têtes émergent et bousculent les « grands ».
Quelles seront tes ambitions aux championnats de France de Saint-Raphaël (22-27 mai) ?
Je nagerais les 200, 400 et 800 m nage libre avec l’ambition de me qualifier pour les Euro et les Mondiaux juniors.
Et Glasgow ?
C’est dans un petit coin de ma tête, mais ce n’est pas mon objectif premier.
Recueilli par A. C. à Marseille