Meilleur temps des séries du 1 500 m nage libre (15’03’’55) juste devant Damien Joly (15’03’’93), David Aubry est en passe de décrocher son deuxième ticket pour les Euro de Glasgow après son titre sur 400 m nage libre hier. Pour cela il devra prendre une des quatre premières places en finale demain après-midi.
Deuxième course et de nouveau les minimas réalisés. C’est une compétition idéale pour toi.
Il ne reste plus qu’à finir dans les quatre demain après-midi, mais je suis ravi de ma course de ce matin. J’ai un peu souffert dans le dernier 500 mètres, parce que je devais aussi récupérer de mon 400 d’hier. C’était difficile de réaliser les minimas ce matin.
On a assisté à une jolie bagarre avec Damien Joly. Était-ce motivant pour toi ?
C’était sympa de se bagarrer jusqu’au bout avec Damien. C’est un coéquipier de club et c’est toujours agréable de se confronter. Et puis nous nageons tous les deux 15’03. J’améliore mon meilleur temps de sept secondes. C’est une vraie satisfaction.
David Aubry. (Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire)
Comment as-tu abordé cette course ?
J’ai regardé la série précédente et quand j’ai vu qu’aucun nageur n’avait réalisé le temps de qualification je me suis dit que j’allais nager relâché et finalement je me sentais bien et j’étais avec Damien donc il fallait tenir jusqu’au bout.
L’objectif est-il désormais de casser la barrière des 15 minutes ?
J’aimerais bien ! C’est mon objectif mais si ce matin j’améliore mon meilleur temps de sept secondes, le précédent était à 15’26. La barrière des 15’ est mythique et elle est difficile à atteindre.
C’est en tout cas de bon augure pour les championnats de France d’eau libre à la fin du mois.
C’est toujours important d’avoir une bonne vitesse de pointe, surtout sur un 10 km. Après, je vise plus loin que les Euro. Je souhaite surtout me prouver cette année que je peux être performant en bassin et en eau libre en vue des prochaines grandes échéances internationales. L’objectif est toujours de me qualifier en bassin et en eau libre aux Jeux Olympiques de Tokyo.
Recueilli à Saint-Raphaël par J. C.