Si Léon Marchand a ajouté un titre et une qualification aux championnats du monde à sa collection, Mewen Tomac a réussi le doublé 100-200 m dos, Antoine Herlem qui a pris la deuxième place a réussi le temps de qualification pour les Mondiaux et Marie Wattel s'est imposée sur le 100 m nage libre.
Léon Marchand, champion de France du 200 m 4 nages en 1'56''25
Quatre jours de compétition, quatre courses et quatre victoire pour Léon Marchand. Souverain sur son épreuve du 200 m 4 nages, le Toulousain était plutôt satisfait de sa course malgré son état de fatigue qui grandit chaque jour.
« Je me suis vraiment concentré sur les parties techniques. Je n'ai pas beaucoup de vitesse en papillon, ce qui me conduit à forcer en dos. Je trouve que ça pêche un peu sur la fin mais je suis content c'est une bonne course. J'étais à fond, c'est mon niveau aujourd'hui. Je suis assez content de tout ça, mais je suis à une seconde de mon meilleur temps et j'ai désormais envie de passer sous les 1'55 aux championnats du monde. Je commence à ressentir de la fatigue. A l'échauffement, je n'avançais pas. J'ai dû aller la chercher celle-là. Le 400 m 4 nages ne va pas être facile mais je vais m'accrocher. »
KMSP/Stéphane Kempinaire
Mewen Tomac, champion de France du 200 m dos en 1'56''45
Après sa victoire sur 100 m dos lundi, Mewen Tomac a récidivé sur 200 m dos aujourd'hui en devançant Antoine Herlem et Yohann Ndoye Brouard. Une victoire synonyme de nouvelle qualification pour les Mondiaux de Fukuoka (23-30 juillet).
« Un 200 m dos, ça fait mal ! À l'arrivée, je réalise un bon temps, c'est cool. J'étais un peu fatigué ce matin et j'ai dû me motiver pour réussir cette performance. Je me rapproche de mon meilleur temps, c'est de bon augure. J'aimerais gagner le 50 m dos maintenant pour réussir le triplé comme en petit bassin et me qualifier aussi sur cette épreuve. J'aimerais faire mieux que l'année dernière sur les championnats du monde. J'avais pris la cinquième place et je vais forcément viser un podium. J'ai nagé plus vite cette année qu'aux championnats de France de Limoges en 2022, c'est de bon augure. Je vais encore peaufiner les petits détails, notamment les approches de virage, en espérant retrouver un peu plus de fraicheur. »
KMSP/Stéphane Kempinaire
Antoine Herlem, vice-champion de France du 200 m dos en 1'57''11
Antoine Herlem le tien enfin. Ce ticket tant convoité qui l’emmènera, cet été, aux championnats du monde de Fukuoka. Ses premiers en grand bain. Le nageur des Dauphins du TOEC est le nouveau vice-champion de France du 200 m dos, devant le champion d’Europe, Yohann Ndoye Brouard. Un grand moment pour le souriant nordiste, à la chaleur humaine communicative lorsqu’il est arrivé en zone presse.
« Je suis trop content ! Ça va être mes premiers championnats du monde en grand bassin, c’est fou. On est super forts en France sur 200 m dos et j’ai toujours beaucoup de mal à battre Yohann (Ndoye Brouard), Mewen (Tomac) ou n’importe quel autre. C’est hyper gratifiant de pouvoir finir deuxième sur cette course. C’est super cool et j’ai vraiment hâte de pouvoir montrer mon plein potentiel à Fukuoka. C’est bon quoi (soupirs) ! C’est la première fois que je fais 1’57. Soit je faisais 1’56, soit 1’58 (sourire), donc là revenir à nager 1’57"1, si proche de Mewen, prouve que je n’ai jamais rien lâché. Je sais d’où je viens et je sais que dans tous les cas, il ne faut pas perdre espoir. Et c’est ce que j’ai fait. A ce niveau-là, il n’y a plus de chance, si les mecs sont meilleurs, ils le sont. C’est un mec en slip contre sept autres, cela reste de la natation. J’y ai toujours cru, je n’ai jamais douté et je suis super content pour Mewen que je vais pouvoir accompagner sur ce 200 m dos à Fukuoka, et toute l’équipe pour essayer de briller encore plus. »
KMSP/Stéphane Kempinaire
Marie Wattel, championne de France du 100 m nage libre en 53''81
Le duel entre Marie Wattel et Béryl Gastaldello était attendu en finale du 100 m nage libre et il a tenu toutes ses promesses. Si Gastaldello a viré en tête après la première longueur, Marie Wattel a progressivement repris l'avantage et s'est finalement adjugée le titre de championne de France de l'épreuve, avec le minima à la clé.
« Ça a été beaucoup plus compliqué que prévu. La douleur est arrivée très tôt. Je me suis battue avec Béryl parce que j'ai senti qu'on n'avait pas beaucoup de marge. Je me suis accrochée jusqu'au bout pour remporter ce 100 m dans la douleur. Je suis soulagée que les centièmes soient du bon côté, ça va me permettre de nager cette course aux Mondiaux. J'espère trouver la solution pour nager plus vite parce qu'il me manque encore un déclic sur le crawl. Ça me frustre parce que je m'entraîne dur, je cherche, mais je n'ai pas encore trouvé ma nage. Il me reste une marge de progression. Quand j'étais plus jeune je nageais davantage des longues distances et aujourd'hui je nage beaucoup en force et j'ai du mal à mettre du rythme. Il faut que je déconstruise un peu tout ça. Le principal était de décrocher mon billet pour les Mondiaux. J'en ai trois sur les trois courses que j'ai disputées. »
KMSP/Stéphane Kempinaire
À Rennes, Louis Delvinquière & Jonathan Cohen