Décontracté et souriant, Maxime Grousset s’est présenté devant la presse à la veille des championnats de France de Rennes pour évoquer ses ambitions. S’il confie n’avoir aucune certitude, il se sent bien actuellement et souhaite décrocher sa qualification pour les Mondiaux de Fukuoka sur toutes les épreuves auxquelles il participera cette semaine.
Comment abordes-tu cette compétition ?
Je sais une seule chose, c’est que je me sens bien. Je ne sais pas si je vais nager vite, mais je vais tout faire pour.
Quels sont tes objectifs ?
J’ai envie de gagner, prendre de la confiance et me qualifier aux Mondiaux sur toutes mes épreuves même si je sais que ce sera difficile, notamment sur 50 m papillon. Le temps à réaliser sur cette épreuve est intéressant parce que ce n’est pas une distance olympique et ils veulent emmener les meilleurs. Pour disputer cette épreuve aux Mondiaux, il faudra le mériter.
Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire
Cette année, cela a déjà nagé très vite sur 100 m nage libre. Qu’est-ce que cela t’inspire ?
Il y a à chaque fois de nouveaux nageurs performants. Il y a de la densité mais il y en a toujours eu sur le 100 m nage libre. Certains seront moins bien sur certaines compétitions. Je n’ai pas pour autant l’impression d’avoir besoin de marquer les esprits dès les championnats de France. Il faudra répondre présent le jour J. Si je réalise un chrono stratosphérique cette semaine, serai-je capable de le reproduire dans cinq semaines ? Ce qui compte, ce sera le chrono et la place aux Mondiaux de Fukuoka cet été.
D’ailleurs, tu as souvent l’habitude de réaliser des meilleurs temps lors de la compétition internationale.
Dans ma construction, j’arrivais sur les grands championnats avec la volonté de décrocher ma place en demi-finale puis en finale. Cela s’est fait progressivement. Les autres étaient meilleurs que moi et j’ai essayé d’élever mon niveau à chaque fois. C’est pour cette raison que de voir des nageurs être rapides lors de la saison ne me fait pas peur.
Cette semaine, tu es également aligné sur 100 m papillon où tu fera face, notamment, à Léon Marchand. Comment envisages-tu ce duel ?
Le 100 m papillon, ça peut être une belle course avec Léon. Je pense qu’il peut nager très vite. Quelque chose me dit qu’il peut être très fort sur cette distance. De toute façon il est très fort partout (rires).
Recueilli à Rennes par J. C.