Meilleur temps des séries du 100 m dos (54’’37), le Marseillais Paul-Gabriel Bedel confirme ses progrès affichés l’hiver dernier lors de la saison en petit bassin. Avec Stanislas Huille et Maxence Orange, il permet à la relève du dos français d’avoir de beaux jours devant elle.
Es-tu satisfait de ta course ?
Je suis très content. C’est un soulagement. J’étais assez stressé mais ça s’est bien passé. Le 50 m dos était plutôt encourageant et ça m’a permis d’être plus relâché pour le 100 m.
Est-ce difficile de devoir réaliser les minimas dès le matin ?
Ça met une pression supplémentaire mais on sait qu’on doit nager vite le matin si on veut être performant au plus haut niveau. Je ne savais pas trop ce que je valais, même si le temps était réalisable.
C’était un réel objectif.
C’était mon objectif et il est atteint. Il ne faut pas exploser de joie tout de suite et rester concentré pour ce soir parce qu’il va falloir finir dans les quatre.
La concurrence sur cette distance t’est-elle profitable ?
La confrontation, c’est ce que j’aime. Avoir Stanislas à mes côtés m’a vraiment permis de me surpasser pour réaliser les minimas. Le dos français a sa relève. Nous sommes trois à réaliser les critères et c’est forcément positif pour la suite.
À deux ans des Jeux Olympiques de Tokyo, c’était le moment de taper aux portes de l’équipe de France.
C’est un rêve depuis tout petit d’intégrer l’équipe de France. Je suis très satisfait parce que j’ai fait la première moitié du chemin mais il me reste une belle course à réaliser ce soir.
Recueilli à Saint-Raphaël par J. C.