Deux nageuses de l’équipe de France de natation synchronisée, Marie Annequin et Morgane Beteille évoquent leurs sensations et leurs ambitions à la veille du début du Tournoi de Qualification Olympique.
Comment avez-vous perçu ces premières séances d’entraînement ?
Marie Annequin: L’environnement est très différent, cela n’a rien à voir avec nos habitudes de l’INSEP. Nager en extérieur implique de ne pas avoir de repères visuels des murs, du plafond. Cela nous force à prendre d’autres marques, à être très concentrées sur les alignements, nos espaces dans les formations.
Etes-vous perturbée par la température extérieure ?
Morgane Beteille : Il fait chaud et humide à l’extérieur. Mais c’est plutôt facile de s’adapter et en plein hiver pour nous c’est agréable de sentir le soleil.
L’environnement extérieur induit-il des modifications sonores durant le passage de votre musique ?
M. A. : Nous avons l’impression que la musique passe plus lentement que d’habitude. Cela joue très certainement très peu sur la durée totale du ballet mais malgré tout, cela change nos automatismes de synchronisation. Par exemple, nous devons marquer un peu plus les positions ou caler les déplacements dans les changements de formations.
Avez-vous observé la concurrence lors de vos premiers entraînements officiels ?
M. B. : Nous sommes dans le même groupe d’entraînement que la Grèce, la Corée du Sud et la Colombie. Nous n’avons pas encore vu tous les pays et nous restons centrées sur notre propre performance. Chaque entraînement dans la piscine de compétition nous permet d’améliorer la synchronisation, la précision, l’exécution technique.
M. A. : La pression va monter c’est inévitable. A nous de rester bien concentrées et de continuer notre adaptation pour réaliser la meilleure performance le jour J.
Recueilli à Rio par S. N.