Quatrième temps des séries du relais mixte des championnats du monde de Gwangju en 3’24’’27, le collectif tricolore composé de Clément Mignon, Maxime Grousset, Charlotte Bonnet et Béryl Gastaldello s’est idéalement positionné pour la finale de ce soir (samedi 27 juillet).
Comment ça s’est passé ce matin ?
Charlotte Bonnet : Plutôt bien ! On a tout donné pour l’équipe et pour avoir une bonne ligne ce soir (samedi 27 juillet), en finale. On verra la composition, mais je trouve qu’on a fait un bon relais ce matin.
On arrive en fin de compétition. N’est-ce pas un peu dur de se remettre à l’eau ?
C. B. : C’est compliqué pour tout le monde. Les championnats du monde, c’est toujours dur. Il reste peu d’énergie, mais sur un relais, on arrive toujours à puiser dans ses réserves pour le collectif.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Les compositions des relais de vos adversaires vont-ils changer ?
Béryl Gastaldello : On a regardé les compositions ce matin et c’est vrai que pas mal d’équipe vont faire tourner. Ils ont l’opportunité de pouvoir faire ça. Nous, on ne peut pas encore se le permettre.
Qu’espérez-vous ce soir, en finale ?
C. B. : On sera à la bagarre. On a bien vu l’année dernière aux championnats d’Europe (Glasgow) qu’il pouvait se passer beaucoup de choses. On verra, on ne va pas se prendre la tête et se faire plaisir pour terminer ces championnats du monde en beauté.
Recueilli à Gwangju par A. C.
Clément Mignon : « Au final, le temps n’est pas « dégueu ». J’ai préféré mettre de côté le 50 m pour me reposer. Ce n’est pas totalement guéri, mais ce n’est pas la fin du monde. Normalement, Mehdy rentrera ce soir, en finale. Il faudra s’accrocher parce que les Américains, les Russes et les autres nations n’ont pas mis les grosses équipes dès le matin. Il faudra s’accrocher mais ça n’empêche pas d’espérer. Une troisième place, ce serait bien. »
Maxime Grousset : « Je suis sur ma lancée. J’ai fait mon meilleur temps en prise de relais. Je n’ai pas travaillé le 100 m depuis un mois. J’ai fait un bon temps, je l’ai joué « safe ». Je ne suis pas parti pas très vite pour ne pas craquer. Je touche premier, c’était aux filles de faire le job. »