En décembre dernier, aux championnats de France de Saint-Raphaël, il avait échoué d'un rien dans sa quête olympique (59’’86 sur 100 m brasse alors que le temps de sélection était fixé à 59’’45, ndlr). De quoi malgré tout remettre Théo Bussière en confiance après plusieurs mois pollués par des blessures et des pépins physiques à répétition. Nous avons retrouvé le brasseur du CN Marseille en forme et plus déterminé que jamais lors de l’étape niçoise du Golden Tour qui s’est tenue du 5 au 7 février dans la piscine Jean Bouin.
Comment te sens-tu en ce début de mois de février ?
Je suis dans le boulot. Le point positif, c’est que je n’éprouve pas de douleurs en ce moment. Disons que ça tient (sourire)… Le point négatif, c’est que les compétitions font mal parce que je ne suis pas dans un état de forme fantastique. J’essaie de faire de mon mieux et de prendre ce qu’il y a à prendre.
D’autant que le plateau de ce Golden Tour est plutôt relevé cette année.
Oui, quand même ! Il y a les meilleurs brasseurs de France, qui progressent et se rapprochent de mes meilleures performances, et puis il y a l’Allemand Marco Koch qui est de passage pour nous montrer ce que c’est la brasse (sourire)… J’essaie de donner le maximum compte-tenu de la forme du moment et avec les armes dont je dispose actuellement !
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Le contexte sanitaire te pèse-t-il ?
Franchement, ça va ! On arrive à s’entraîner normalement au CN Marseille. Nos conditions sont mêmes optimales puisque nous disposons du bassin rien que pour nous. Après, sur le plan perso, tout va bien. Je me sens bien dans ma vie. Donc, non, le contexte sanitaire ne me pèse pas tant que ça.
Qu’en est-il de la dimension physique ? Sachant que tu as enchaîné pas mal de pépins physiques ces dernières années, est-ce que cela t’impose une survigilance particulière ?
Je suis vigilant, mais je ne pense pas que ce soit de la survigilance ! Disons que j’ai mal aux épaules, aux genoux, parfois au cou... J’apprends sur moi. Je sais que je dois faire attention. Peut-être que je suis plus fragile que certains. Ça m’impose de faire des trucs de mon côté pour me maintenir en forme et m’entraîner correctement.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Après t’être approché à un centième du temps de préqualification en décembre dernier (59’’46 aux championnats de France de Saint-Raphaël, ndlr), quel est le plan pour poinçonner ton ticket olympique ?
Le plan, c’est de tenter de jouer la qualification au Golden Tour-Camille Muffat de Marseille (19-21 mars). Jusque-là, on va empiler du boulot avant de s’affûter un peu pour être le plus performant possible. L’idée, c’est vraiment d’évacuer cette question de la qualification pour se préparer sereinement pour les Jeux de Tokyo.
Recueilli à Nice par A. C.