Capitaine de l’équipe de France de natation artistique, Marie Annequin était satisfaite de la performance des tricolores dans cet Open de France. Et alors qu’elle pensait vivre sa dernière saison sous le maillot bleu, l’augmentation des quotas pour les Jeux Olympiques de Tokyo la pousse à réfléchir sur son avenir dans les bassins.
Comment t’es-tu sentie hier, au sein de l’équipe technique ?
L’équipe technique s’est bien passée. Nous avons évolué au niveau qui est le nôtre actuellement. Il y a encore des choses à corriger, mais c’est normal. Nous travaillons ce ballet seulement depuis le mois d’octobre. Nous avons besoin d’entraînement et de maturité mais c’est de bon augure et nous avons pris beaucoup de plaisir.
Aujourd’hui, tu étais remplaçante au sein de l’équipe libre qui a pris la deuxième place. Comment as-tu vécu ce moment ?
C’est une des premières fois où je suis sur la touche et c’est un peu frustrant mais les filles ont vraiment réalisé une très belle performance et je pense qu’il est plus important de s’attarder sur leur score. Elles ont vraiment bien nagé.
Il y a encore quelques semaines, nous pensions qu’il s’agissait de ta dernière saison en équipe de France. Ça ne semble plus être le cas.
Je pensais la même chose, mais nous avons eu de nouvelles informations sur les sélections pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Deux nouveaux quotas sont disponibles. Forcément cela remet en question mon futur au sein de cette équipe. Pour le moment, je suis encore en réflexion, mais une chose est sûre, si on m’offre la chance de participer aux Jeux Olympiques, je la saisirai.
Les Françaises lors de l'épreuve de l'équipe technique à l'Open de France de natation artistique. (Photo: FFN/Philippe Pongenty)
Cette annonce a-t-elle changé quelque chose au sein du groupe ?
Les filles étaient déjà projetées sur les Jeux Olympiques, car l’équipe est qualifiée d’office pour Paris 2024. Tokyo 2020 peut être une étape nécessaire pour aller chercher une médaille en 2024. Pour Iphinoë et moi qui ne prendront pas part aux Jeux parisiens, Tokyo peut constituer l’aboutissement de notre carrière. Ce serait la récompense de tous nos sacrifices depuis huit ans.
L’Open de France de natation artistique constitue la première étape du circuit des World Séries. Quel regard portes-tu sur ces compétitions ?
Ça nous permet de faire beaucoup plus de compétitions et de faire des voyages grandioses. Cela donne également une certaine routine avec l’enchaînement entre les entraînements et les compétitions tous les mois.
Quels sont vos objectifs pour les championnats d’Europe de Glasgow ?
À Glasgow, nous voulons repasser devant les Grecques en programme libre, parce qu’elles nous ont battus à Londres en 2016. 2020 commence maintenant et il est important de marquer le coup à Glasgow.
Recueilli à Montreuil par J. C.