Deuxième de la finale du 100 m dos derrière le Grec Apostolos Christou, Yohann Ndoye Brouard (54’’35) espérait nager un peu plus vite mais était malgré tout satisfait de sa performance du jour alors qu’il est en pleine période de travail.
Comment t’es-tu senti aujourd’hui ?
Ce n’est pas si mal, même si je m’attendais à mieux. J’ai l’impression de manquer de vitesse mais en période de travail, c’est normal. On est encore dans un cycle de travail important. Il y a un peu de fatigue mais je fais confiance à mon entraîneur et tout devrait bien se passer à Chartres.
Malgré tout, c’est un bon temps de passage à deux mois des championnats de France de Chartres (14-19 avril).
C’est mieux que mon temps avec lequel j’ai été champion de France l’année dernière (54’’40) donc je ne peux pas me plaindre. J’aurais aimé descendre sous les 54 secondes mais ça attendra la deuxième étape du FFN Golden Tour Camille Muffat à Marseille.
Tu as déjà réalisé le temps de qualification olympique (53’’85) dans ta carrière. Est-ce de nature à te déstresser ?
Clairement, ça m’enlève de la pression. Je me fixe un objectif plus haut que ça. Je ne me concentre pas sur le temps à réaliser pour les Jeux olympiques.
En fin d’année 2019, tu as participé aux Euro de Glasgow avec l’équipe de France. Était-ce une étape importante dans ta progression ?
En décembre, on a enchaîné sur trois compétitions et ça m’a permis de franchir un cap dans ma carrière. J’ai affronté de très bons nageurs et c’est important dans ma progression.
Pour finir, peux-tu nous dire un petit mot sur Jérémy Stravius qui a annoncé mettre un terme à sa carrière la semaine dernière et dont tu vas devoir prendre la relève ?
On est nombreux à pousser derrière et je ne suis pas le seul à assurer la relève. Ça m’a fait bizarre d’apprendre qu’il arrêtait sa carrière. Jérémy est très gentil et encourage énormément les jeunes. Il m’a toujours envoyé des messages pour me féliciter quand je réalisais une belle performance. Quand il a annoncé sa retraite, je lui en ai envoyé un pour le féliciter pour sa carrière parce qu’il a été une grande inspiration pour tous les dossistes tricolores. Une nouvelle vie l’attend désormais.
Recueilli à Nice par J. C.