Neuvième des demi-finales du 50 m nage libre des championnats du monde de Gwangju en 21’’86 (record personnel), Maxime Grousset a bien failli réussir son coup et se glisser dans une finale où l’Américain Caeleb Dressel, auteur d’un tonitruant 21’’18 qui devrait exciter Florent Manaudou, sera une fois encore le grand favori.
Que retiens-tu de cette demi-finale ?
Je suis super heureux ! J’ai fait ce que je voulais faire. 21’’99, ça m’aurait suffi, alors 21’’86, il n’y a rien de mieux (sourire)…
C’est quand même dommage de manquer cette finale d’un rien.
Ce ne sera pas pour cette année, mais bon, j’aurai ma revanche la prochaine fois.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Quelles étaient tes sensations dans l’eau ?
J’ai volé sur l’eau, tout était très bien ! J’avais tout ce qu’il fallait pour réaliser mon meilleur temps (21’’86).
Ça représente quoi ce mur des 22 secondes ?
C’est quelque chose d’énorme pour tous les sprinters. C’est un cap important. Ça faisait longtemps que je l’envisageais alors de le faire là, aux championnats du monde, c’est encore plus beau.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Concrètement, qu’est-ce qui t’a permis de faire tomber ce mur aujourd’hui (vendredi 26 juillet) ?
Ce matin, j’étais crispé sur mon départ et ma fin de course alors que, ce soir, j’étais nettement plus relâché. J’ai même réussi à accélérer dans les derniers mètres. Quand j’ai touché le mur à l’arrivée, je me suis dit : « ça y est ! ».
Est-ce que cela récompense le travail réalisé tout au long de l’année ?
Ça fait un moment que je souffre avec Michel (Chrétien, son entraîneur), mais ça paie, donc je suis content (sourire)…
Recueilli à Gwangju par A. C.