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Un centimètre par cycle (deux mouvements de bras), c’est ce qu’il manquait à Alain Bernard pour nager 47’’5 et se rapprocher d’une médaille olympique sur 100 m nage libre en 2008. Et si cela paraît infime, l’Antibois a travaillé d’arrache-pied à l’entraînement pour y parvenir. Denis Auguin nous raconte l’histoire de ce modèle de performance qui a permis à son nageur de décrocher l’or olympique. 

Denis, comment as-tu établi ce modèle de performance pour Alain Bernard ?

Je suis parti d’un constat simple. J’ai posé sur une feuille le meilleur temps d’Alain (48’’12), le record du monde de l’époque (47’’84) et le temps cible (47’’50) qu’Alain devait réaliser dans l’année. J’ai ensuite analysé les courses et noté les temps de passage tous les cinq mètres. J’ai ainsi pu constater qu’Alain était sous les bases du record du monde sur son départ et sa coulée et qu’il était très fort sur la partie nagée. C’était le meilleur du monde sur cette partie là. Mais son deuxième 50 m était moins fort et c’est là-dessus qu’il perdait du temps.

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