Quatrième du 10 km, derrière le champion olympique néerlandais Ferry Weetman, le Français Marc-Antoine Olivier et le Britannique Jack Burnell, mais deuxième tricolore, David Aubry savourait sa qualification pour les championnats du monde de Budapest (14-30 juillet).
Quel regard portes-tu sur ta performance ?
Ce fut une très très belle course (sourire)... Le résultat est surprenant parce que j’étais très fatigué en sortant des championnats de France de Strasbourg (23-28 mai). J’ai connu un début de 10 km très difficile, j’avais mal aux bras et un peu de mal à suivre le rythme…
Malgré tout, tu es qualifié pour les championnats du monde de Budapest.
Oui et je suis vraiment très content, d’autant plus que j’y serai avec mon pote d’entraînement (Marc-Antoine Olivier, ndlr). Et puis la concurrence était particulièrement relevée. C’était quasiment une étape de coupe du monde. En termes d’expérience, nager avec le champion olympique (le Néerlandais Ferry Weertman, ndlr), le médaillé de bronze olympique (Marc-Antoine Olivier), c’est très formateur.
A deux mois de l’événement, sur quoi va se concentrer ta préparation ?
A présent, on va travailler en profondeur et, surtout, nous allons partir trois semaines en stage en Sierra Nevada. Après, nous allons progressivement nous mettre dans le bain des championnats du monde.
Quelles seront tes ambitions en Hongrie ?
Je ne sais pas, je donnerai tout ce que j’ai, mais je serai un outsider…
Un outsider qui s’est quand même illustré tout au long de l’année sur les étapes de coupe du monde.
Oui, c’est vrai que j’ai fait deux fois troisième sur des étapes de coupe du monde (Argentine et Abu Dhabi, ndlr), mais je n’ai jamais nagé de grands championnats en senior.
L’exemple de Marc-Antoine Olivier (médaillé de bronze aux Jeux de Rio, ndlr) constitue-t-il une source d’inspiration ?
Marco est vraiment très fort. Ce n’est pas un modèle, mais c’est vrai qu’il m’impressionne. Pour l’heure, je suis heureux de partager cette expérience mondiale avec lui et tout le groupe d’entraînement. L’ambiance est très agréable. Tout le monde pousse dans le même sens. On commence à tous bien se connaître. On se nourrit de cet esprit d’équipe.
Recueilli à Gravelines par A. C.