En dépit d’un impressionnant plateau de prétendants (Jordan Pothain, Joris Bouchaut, Logan Fontaine, Damien Joly, Roman Fuchs, ndlr), David Aubry n’aura laissé à aucun de ses concurrents le soin de prendre en main les rênes du 400 m nage libre. En 3’48’’85, le nageur de Philippe Lucas signe le meilleur chrono des séries (record personnel), réalisant par la même les minimas pour les championnats d’Europe de Glasgow (3-12 août).
On te sent soulagé. Est-ce le cas ?
Nager vite le matin, ça me fait toujours un peu peur. Le corps met toujours un peu de temps à se réveiller, je le sens sur le premier 100 mètres de la course. C’est un vrai soulagement pour moi, l’aboutissement de plusieurs mois de travail acharné. Je constate que mes qualités de vitesse progressent et que je suis capable de le concrétiser en compétition, c’est très positif !
Quels sont tes objectifs sur cette semaine de championnats de France en bassin ?
Pour moi, le bassin sert avant tout de test de vitesse en vue des championnats de France eau libre (31 mai-3 juin 2018, Gravelines). Dans ma tête, le 10 km olympique reste « la course ». Je viens ici, à Saint-Raphaël, pour faire du mieux possible, améliorer mes performances personnelles et surtout faire le plein de confiance au niveau physique et mental.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Penses-tu pouvoir nager encore plus vite ce soir en finale du 400 m nage libre ?
C’est toujours plus difficile le matin, donc oui, j’espère pouvoir améliorer encore mon chrono. D’autant qu’il y aura une belle bagarre, nous avons été plusieurs à nager vite dès les séries ce matin. Mon état de forme est excellent, j’espère me positionner à la meilleure place possible de la hiérarchie nationale.
Recueilli à Saint-Raphaël par F. L.