Dans une piscine Georges Vallerey en ébullition, les Tricolores ont remporté l’épreuve des équipes techniques devant les États-Unis et Israël. Une grande satisfaction pour Marie Annequin qui n’a pour autant pas pris le temps de savourer puisque les Bleues présentent leur nouveau programme libre dès demain.
On vous sent de plus en plus à l’aise sur ce programme technique.
C’est la deuxième année qu’on présente ce programme technique et c’est plus facile pour nous de se lâcher et de vivre pleinement le moment. Surtout devant notre public. L’ambiance était dingue. C’est la première fois de ma vie que quand je sors sur des bras en plein milieu d’un ballet, j’ai dû mal à entendre la musique tellement les gens criaient dans les tribunes. C’est un ballet qu’on connait et pour lequel on peut se permettre davantage de liberté dans l’émotion, même s’il faut rester concentré sur les éléments techniques. C’est cool, je suis contente.
Était-ce plus difficile à aborder compte tenu de l’énorme travail fourni sur l’équipe libre ?
Depuis que l’équipe libre est montée nous la travaillons autant que l’équipe technique. Il y a un stress naturel par rapport à une compétition internationale, mais personnellement, je ne ressens pas de stress négatif.
On vous a senti particulièrement motivé avant votre prestation.
Tout le monde nous attend au tournant. On le sent depuis le début des entraînements. Tous les regards sont portés sur nous parce qu’on joue quelque chose de gros et de grand qui n’a pas été réalisé depuis 20 ans (une qualification olympique en équipe). Forcément, ça attire. On a vraiment hâte de nager à chaque fois et surtout de présenter l’équipe libre demain qui est plus qu’attendue par tout le monde.
Votre bonne performance de ce soir enlève-t-elle de la pression pour demain ?
C’est totalement différent et l’enjeu n’est pas le même. Ça n’enlève pas de pression, il faut simplement tourner une page et en écrire une nouvelle demain.
Recueilli à Paris par J. C.