Septième du 200 m nage libre des championnats du monde de Gwangju (1’56’’95), Charlotte Bonnet n’a pas réussi à bousculer la hiérarchie et créer la surprise. La championne d’Europe en titre basculera dès demain (jeudi 25 juillet) sur les séries du 100 m nage libre avec l’ambition de faire parler sa vitesse.
Que retiens-tu de cette finale ?
Je n’ai pas envie de me cacher derrière le fait d’avoir été blessée ou d’avoir eu un virus au mois de février, mais c’est quand même ce qui m’a empêchée de bien travailler pendant quelques mois. C’était compliqué d’arriver ici en étant physiquement entamée et mentalement aussi parce que même si j’étais motivée et que j’avais envie de bien faire, je voulais une médaille et je repars septième. Mais j’ai vraiment donné tout ce que j’avais pour ne pas avoir de regrets.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Est-ce de l’expérience supplémentaire dans la perspective des Jeux Olympiques de Tokyo ?
Oui, mais bon, c’est un peu une histoire qui se répète. Je pensais vraiment avoir effacé ce mauvais esprit qui m’accompagne sur les championnats du monde.
C’est-à-dire ?
Arriver avec des ambitions et être déçue. J’ai vécu une belle année 2018, ça a été un tremplin pour moi, mais cette année, ça a été vraiment compliqué. J’espère que ça me servira pour la suite. Emotionnellement, physiquement, ça n’était vraiment pas possible !
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
La compétition n’est cependant pas encore finie. Quelles seront tes ambitions pour le 100 m nage libre de demain ?
Le 100 m, ça ira mieux, c’est déjà deux fois moins long et j’ai de la vitesse que je suis prête à exploiter. Je sens que j’ai beaucoup moins de résistance qu’avant.
Qu’en est-il du 50 m nage libre et du relais mixte (samedi 27 juillet) ?
Le plus dur est passé, ce qui va arriver sera plus facile. Le 50 est une course bonus donc si je vois que le relais est plus important, je le ferai sauter mais on verra le jour J.
Recueilli à Gwangju par A. C.