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C’est un Jérémy Stravius soulagé et heureux d’être qualifié pour les championnats du monde de Budapest qui s’est présenté devant les journalistes pour livrer ses impressions sur sa deuxième place glanée en finale du 50 m dos (24’’73), dans le sillage de Camille Lacourt, son meilleur ennemi, vainqueur en 24’’60.

Voilà, tu es donc qualifié pour les championnats du monde de Budapest.

Oui, c’est fait (sourire)… Il aura fallu attendre la dernière course de mon programme pour décrocher mon ticket pour les Mondiaux, mais ça en valait la peine car c’est un bon temps et une belle course ! C’est aussi des moments comme ça qu’on retiendra de ma carrière…

La présence de Camille Lacourt a-t-elle contribuée à ta performance ?

Mon objectif, c’était la qualification et il fallait que je fasse tout pour bien nager et, notamment, occulter sa présence. Il était à droite et je n’arrive pas trop à voir droite pendant la course, ce qui m’a plutôt aidé.

Maintenant que tu es assuré de participer aux Mondiaux hongrois, quelle épreuve complémentaire vas-tu choisir ? Le 100 m nage libre ?

Non, je ne pense pas. Plutôt le 200 m nage libre…

Pourquoi ?

Si je me mets à la place de Mehdy (Metella, qualifié sur 100 m nage libre), ça me semblerait anormal que j’accède à cette course sur laquelle je ne me suis pas qualifié. D’une certaine manière, il a réussi à m’éliminer parce qu’il faut être prêt le jour J et que je n’ai pas répondu présent. Donc, je vais laisser le 100 mètres de côté et me projeter sur le 200 m nage libre.

C’est un soulagement ce visa ?

Oui, parce que je me prépare quand même pour les championnats du monde. Cela aurait été un gros échec si je ne m’étais pas qualifié.

As-tu eu peur ?

Non, il ne fallait surtout que ça en vienne là. Si j’avais eu peur, jamais je n’aurais pu donner ma pleine mesure en finale.

Recueilli par A. C.

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