Deuxième temps des séries du 100 m nage libre (54’’30) derrière une explosive Charlotte Bonnet (53’’63, mais déjà qualifiée pour les championnats du monde de Gwangju), Marie Wattel était heureuse et soulagée d’avoir satisfait aux critères de sélection sur la distance reine (54’’32). Ne lui reste désormais plus qu’à s’adjuger le titre national de la spécialité, ce soir (samedi 20 avril), en finale, ou de s’immiscer dans le sillage de Charlotte Bonnet. Verdict à 18h27 !
Contrat rempli ?
Oui, tout juste, mais contrat rempli quand même ! Je m’attendais à nager un peu plus vite, mais bon, je retiens surtout que je suis en course pour la qualification. Cet après-midi (samedi 20 avril), si je peux passer sous les 54 secondes en finale, ce serait encourageant pour la suite.
Pourquoi « encourageant » ?
Je ne suis pas sentie très à l’aise ce matin. Je me suis battue pour la touche. Ça fait depuis le début de l’année que je ne me sens pas top en crawl. Je manque de confiance en moi sur cette épreuve. J’ai voulu privilégier le 100 m papillon parce que l’année dernière j’avais été déçue de mes performances en nage libre. Ce qui serait bien, c’est que je parvienne à m’exprimer sur les deux spécialités.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Comment aborderas-tu la finale de ce soir ?
Je vais d’abord essayer de bien récupérer, et puis je vais me battre, tout donner pour ne rien regretter. De toute façon, il n’y a pas le choix ! Il faudra juste nager vite et faire une belle touche comme ce matin, en série.
Aux temps cumulés des nageuses classées du deuxième au cinquième rang des séries, le relais 4x100 m nage libre (champion d’Europe en titre) n’est pas qualifié pour les Mondiaux.
C’est décevant ! Ce serait vraiment dommage de ne pas le nager en Corée. A l’heure actuelle, aucun relais, à part peut-être celui des Australiennes, ne s’est démarqué. Nous, on a de vraies chances de médaille. Nous sommes quatre filles en 54 secondes et une en 53 secondes. J’aimerais qu’on me dise qu’elle autre pays a un tel potentiel. Nous avons une belle carte à jouer. Facilement un top 5 !
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
En quoi est-ce important pour toi de nager dans ce relais ?
Avant j’étais focalisée sur 100 m papillon, mais après les Jeux Olympiques de Rio en 2016, je me suis rendue compte qu’il y avait beaucoup de papillonneuses qui étaient aussi de très bonnes crawleuses. Ça m’a donné envie de les imiter. D’autant que l’ambiance en relais est très différente. Et puis, je crois en cette équipe de France. Nous sommes jeunes, motivées et on donne tout à chaque fois…
Recueilli à Rennes par A. C.