Bousculé par le Grec Apostolos Christou en finale du 50 m dos de la troisième et dernière étape du FFN Golden Tour-Camille Muffat, puis par Mehdy Metella sur 50 m papillon, Jérémy Stravius n’en demeurait pas moins confiant dans le travail réalisé tout au long de la saison et plus que jamais déterminé à aborder les championnats de France de Saint-Raphaël dans les meilleures dispositions.
Que t’inspire ce premier après-midi de compétition ?
Que ce soit sur 50 m dos ou 50 m papillon, je suis dans les eaux de mes chronos habituels. Il n’y a pas d’amélioration notable, mais ça nage bien aujourd’hui. Il y a plus de concurrence que lors de mes précédentes sorties. Mehdy a l’air en forme, il va falloir aller le chercher. Il faudra aussi être vigilant sur l’enchaînement des épreuves et mon état de fatigue, mais dans l’ensemble, je suis plutôt content de moi et Michel (Chrétien, son entraîneur) aussi…
Qu’est-ce qui t’intéresse ici : les chronos ou la confrontation ?
C’est sûr que si je m’étais rapproché du temps de qualification sur 50 m dos j’aurais été satisfait, mais je constate aussi que cette étape du FFN Golden Tour est plus relevée que les précédentes, donc il va falloir tenir compte de la confrontation. Ça va me permettre d’être en jambes pour les championnats de France de Saint-Raphaël (22-27 mai).
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Quel sera ton programme dans les deux prochains mois ?
Du foncier à Font-Romeu pendant quinze jours. Après, il restera trois semaines avant les championnats de France. On va redescendre doucement et se préparer sereinement pour l’échéance nationale. Mais pour l’heure, on n’en est pas encore là puisqu’il reste un gros travail foncier à réaliser pour être vraiment en forme.
Sachant toutefois que pour toi, l’objectif n’est pas tant les championnats de France que les Euro de Glasgow en août prochain.
C’est sûr, mais il ne faudra pas se rater à Saint-Raphaël. A ce titre, le fait de nager vite le matin va me donner une petite idée de ce que je serais en mesure de réaliser aux championnats d’Europe.
La proximité entre les France et les Euro est-elle propice à la performance ?
Oui et non… Disons que la proximité des deux compétitions va nous empêcher de travailler dans le détail, mais en même temps, ça permet d’enchaîner. Ça fait deux ans que l’on fonctionne ainsi alors il est encore un peu tôt pour bien appréhender cet enchaînement. La seule chose dont je sois à peu près certain, c’est qu’il faudra bien analyser les performances de Saint-Raphaël pour tirer un maximum d’enseignements dans l’optique des championnats d’Europe.
Recueilli par A. C. à Marseille