Rien ne saurait davantage me réjouir que la célébration du centenaire de la Fédération Française de Natation. Cet anniversaire ô combien symbolique démontre l’extraordinaire longévité de notre institution, sa capacité à se remettre en question et à se réinventer tout en épousant les (r)évolutions de notre société. Il y a dans ce parcours collectif, dans cette histoire à la fois sportive et humaine, un jeu permanent d’équilibriste. Depuis la création de la Fédération Française de Natation et de Sauvetage en 1920, les sept dirigeants qui m’ont précédé se sont employés à soutenir avec conviction et acharnement l’éclosion et le développement des quatre disciplines olympiques (natation course, natation artistique, anciennement synchronisée, plongeon et water-polo), puis cinq avec l’organisation du premier championnat du monde d’eau libre en 1991, tout en entretenant un lien constant avec les clubs, socle de notre fonctionnement, et l’ensemble de nos licenciés, qu’ils soient engagés dans une démarche de haut niveau ou préoccupés par leur santé.
La piscine des Tourelles (aujourd’hui Stade Nautique Georges Vallerey) a été inaugurée le 8 juin 1924 pour accueillir les Jeux olympiques de Paris (Photo : D. R.).
A cela s’ajoutent les nombreux supporters des équipes de France et, plus généralement, tous les passionnés de joutes aquatiques dont on ne saurait se détourner. Ce grand écart permanent, ce souci de l’autre, de sa passion, n’a rien d’aisé. Il nécessite une grande capacité d’adaptation, un engagement quotidien et une indéniable force de réaction. Au fil des ans, notre institution s’est positionnée comme un acteur social incontournable. Rien d’étonnant donc à ce que le ministère des Sports se soit associé à notre fédération pour lancer l’opération « Aisance aquatique » en 2019. C’est bien la preuve de notre légitimité. En tant que huitième Président de la Fédération Française de Natation, je suis honoré de vous présenter les premières pages de ce travail collaboratif consacré au centenaire de notre fédération et réalisé sous la houlette de Lucien Gastaldello, membre honoraire de la FFN.
Bonne lecture !
Gilles Sezionale
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