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Capitaine de l’équipe de France engagée au premier tournoi de beach water-polo organisé par la Fédération Internationale de Natation, Rémi Saudadier apprécie cette nouvelle formule. Un format qui favorise le spectacle et le jeu. Vainqueurs de leurs deux premiers matchs, les Bleus tenteront de poursuivre leur sans-faute face au Canada mercredi 17 juillet. 

Que penses-tu de cette nouvelle formule de beach water-polo ?

Pour nous, c’est une formule un peu plus fun que le water-polo classique. Le terrain est moins grand. Il fait 15 mètres au lieu de 30. On a toute une partie de natation en moins et on se concentre vraiment sur les phases de jeu du water-polo. On passe directement de la défense à l’attaque. Ça accélère le jeu et les matches sont plus spectaculaires. C’est vraiment plus ludique et c’est une bonne manière de promouvoir le water-polo. On peut pratiquer ce sport l’été sur les plages, ou dans des petites communes qui ne disposent pas d’un bassin suffisamment grand pour proposer du water-polo classique.

Le but était également de rendre le sport plus spectaculaire. Est-ce le cas ?

Il n’y a pas d’arrêts de jeu et ça contribue à accélérer le rythme du match et à augmenter le nombre de buts. Dans notre match il y a eu 27 buts (la France s’est imposée 27-15 contre la Chine). Sur vingt minutes de match c’est vraiment impressionnant. C’est plus spectaculaire pour le grand public. 

L'équipe de France de water-polo lors du tournoi de beach water-polo organisé en marge des championnats du monde de Gwangju. (DeepBlueMedia)

Cela peut-il être également bénéfique pour votre progression ? 

Comme il n’y a pas beaucoup de joueurs, il y a plus de un contre un. Ça met davantage en avant les qualités individuelles et l’intelligence de jeu. Il faut être beaucoup plus réactif que sur un grand terrain. C’est une façon de travailler le water-polo vraiment différemment et ça peut être complémentaire avec le travail réalisé en water-polo « classique ». 

Le fait que la France ait été invitée prouve que le savoir-faire français est reconnu. 

Ça permet surtout de continuer à avoir de la visibilité sur une compétition internationale qui se dispute au même moment que les championnats du monde de water-polo pour lesquels nous n’avons pas réussi à nous qualifier. On poursuit également notre préparation durant l’été et on garde le rythme. Pour certains jeunes de l’équipe, c’est une belle prise d’expérience. Je trouve que c’est bénéfique. Personnellement, ça me permet de travailler techniquement et c’est intéressant. Ça peut nous aider à progresser parce que ce n’est que du water-polo pur. 

Recueilli en Corée du Sud par J. C. 

 

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