Dixièmes de la finale du duo technique, Laura et Charlotte Tremble étaient satisfaites de leur performance ce soir. D’autant qu’elles ont également participé le matin à l’équipe technique. Une journée bien remplie dont elles dressent le bilan avec lucidité et détermination.
Comment avez-vous vécu l’épreuve des duos techniques ?
Laura Tremble : On était prête à y aller et à en découdre. Les entraînements se sont bien passés. Personnellement je me suis bien sentie. J’ai l’impression d’avoir bien nagé en étant concentrée.
Charlotte Tremble: J’ai senti que nous étions tout de suite dans la bonne énergie et à fond dès le début. On a été solides techniquement. À la fin, c’était un peu plus compliquée. J’ai bu une grosse tasse et je suis un peu déçue parce que je pense que ça m’a fait commettre des fautes.
Sentez-vous que le travail réalisé cette année est en train de payer ?
L. T. : On n’a pas encore eu de retour avec la vidéo, mais on est contente et on a eu quelques retours positifs sur notre prestation. On a corrigé certaines de nos erreurs. L’objectif était de présenter un duo avec le moins de fautes possible. Il y a encore des petits points techniques à améliorer, mais on a déjà bien progressé même au niveau de la synchronisation et de la précision. Il faut poursuivre dans cette voie.
Est-ce de bonne augure à un an des JO ?
L. T. : Même si les Grecques sont repassées devant, on a obtenu notre meilleur score de l’année. On est sur la bonne lancée pour la suite de la compétition et également pour les JO l’année prochaine.
En plus des duos techniques vous avez participé aux éliminatoires de l’équipe technique. Comment avez-vous géré cet enchaînement ?
C. T. : On a abordé cet enchaînement comme s’il s’agissait de deux journées différentes. On a eu suffisamment de temps entre l’équipe le matin et le duo l’après-midi pour récupérer et se concentrer sur chacune des épreuves.
Photo: DeepBlueMedia
Est-ce une déception de ne pas passer devant les Grecques aux éliminatoires ?
C. T. : On va tout donner en finale. On est remonté à bloc. Demain, il y a les highlights et il va falloir être fortes pour faire bonne impression et essayer d’améliorer notre classement en équipe technique et passer devant la Grèce en finale.
Cette année, tous les athlètes sont dans le même village, comme aux Jeux. Est-ce positif de vivre ça un an avant l’échéance olympique ?
L. T. : Oui carrément ! On avait disputé les Jeux Européens à Bakou en 2015 déjà et nous étions dans un village avec d’autres athlètes comme aux JO. C’est toujours bien de vivre ce genre d’expériences parce qu’on voit d’autres sports et de nouvelles têtes. On partage davantage et ça donne vraiment envie pour Tokyo.
Avez-vous l’impression que le niveau de cette compétition est plus relevé qu’il y a deux ans à Budapest ?
C. T. : Ça sent la guerre ! On va au combat ! Il y a beaucoup plus de pression. On sait que toutes les nations ont des choses à prouver à un an des Jeux.
Recueilli en Corée du Sud par J. C.