Après une convaincante première édition inaugurée l’été dernier dans cinq villes de France, le Water-Polo Summer Tour s’élancera pour un second round les 15 et 16 juillet à Bastia avant de faire escale à Strasbourg (4-5-6 août) et Six-Fours (9-10 août).
Jusqu’au bout, Nessim Charef, en charge du pilotage du Water-Polo Summer Tour à la FFN, et tous les membres de l’équipe d’organisation fédérale auront espéré que tout se déroule comme prévu, que les huit villes retenues pour accueillir la seconde édition du circuit de water-polo en milieu naturel puissent répondre présent. Malheureusement, il n'en fut rien. Crise sanitaire oblige, les lignes ont bougé et il a fallu revoir les plans conçus de longue date. Pas une mince affaire.
(Photo : FFN)
Malgré tout, le Water-Polo Summer Tour fera escale, cet été, dans trois villes : Bastia ouvrira les festivités Plage de la Marana les 15 et 16 juillet, puis le Lac Achard à Strasbourg (4-5-6 août) et la Plage de la Frégate à Six-Fours-les-Plages (9-10 août) prendront le relais. « Franchement, le contexte était tellement difficile que c’est mieux que rien », livre Nessim Charef. « On aurait voulu aller partout, mais plusieurs villes ont préféré renoncer. A Bastia, la dynamique locale a joué en notre faveur. A Strasbourg, le club est extrêmement solide tandis qu’à Six-Fours le souvenir de la première édition a incité la municipalité à renouveler l’expérience. »
(Photo : FFN)
Pour autant, il a fallu convaincre et adapter les trois étapes aux règles sanitaires imposées par le gouvernement. « Je comprends que les villes se montrent prudentes », admet le chargé de projet à la FFN. « La crise que nous sommes en train de traverser est totalement inédite. Il faut s’adapter. Et puis, le water-polo est un sport collectif. Les gens sont en contact. Ça peut inquiéter. Mais bon, ce n’est que partie remise. On reviendra plus fort l’année prochaine. Le plus important, c’est de ne pas avoir annulé le circuit cet été. Il fallait pérenniser le Water-Polo Summer Tour, l’inscrire dans le paysage sportif français. »
« On n’oublie pas non plus que les trois villes qui ont accepté de maintenir l’événement sont vraiment motivées à l’idée de proposer une animation estivale », reprend Nessim Charef. « Ça reste un beau challenge à relever. » Et une occasion de faire découvrir la discipline au plus grand nombre. « L’affluence ne sera peut-être pas au rendez-vous, mais toute l’équipe fédérale s’est donnée les moyens d’organiser de belles étapes. »
Adrien Cadot