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49"78. C'est le temps stratosphérique réalisé par Yohann Ndoye Brouard en demi-finale du 100m dos aux Mondiaux petit bassin de Melbourne. Une performance majuscule qui le place en deuxième position des meilleures performances françaises de tous les temps. Mewen Tomac a lui aussi amélioré sa meilleure marque ce matin et a validé son tickets pour la finale. Le dos français brille déjà sur cette première journée en Australie.

 

  • YOHANN NDOYE BROUARD

- Tu as signé un nouveau record personnel et tu passes sous la barre des 50 secondes. On te sait plus spécialiste du 200m mais ça doit quand même faire du bien d'améliorer sa marque à ce point sur 100m...

Je passe sous les 50 secondes, c'est bien cool ! Ça fait beaucoup, beaucoup moins mal que ce matin. Mieux réveillé, ça passe mieux, donc je suis très content. Je vais pouvoir aller jouer devant demain.

 

- A Chartres, tu n'étais pas au top de ta forme, là ça semble quand même être bien mieux. Comment te ressens-tu dans l'eau ?

Je me sens bien, ça répond bien et les coulées sont mieux, donc c'est cool.

 

  • MEWEN TOMAC

- Un nouveau record personnel, le deuxième meilleur temps des séries et une place en finale. Ce début de compétition est idéal pour toi...

Oui, ça a bien commencé ce matin. Je suis un peu déçu ce soir car j'espérais nager un peu plus vite, mais bon ça passe en finale donc ça va.

 

- Après Chartres où tu as remporté trois titres, on sent que tu as vraiment franchi un cap en petit bain où tu batailles contre les meilleurs mondiaux

Oui, c'est ça. J'ai eu une année difficile l'année dernière et là j'ai bien repris le travail début septembre. Ça porte ses fruits donc je suis content. Je me sens bien pour l'instant dans ce bassin donc ça va.

 

- La finale, demain, dans quel état d'esprit vas-tu l'aborder et l'appréhender ? Et quel sera l'objectif, une médaille coûte que coûte ?

Je vais voir ce que je veux faire demain, j'aurais un plot normalement, mais tant qu'il y a une ligne, on peut toujours faire quelque chose. Ce serait vraiment pas mal une médaille, mais on verra. Je vais tout faire pour !

 

Propos recueillis par Charlotte Despreaux, rédigé par Louis Delvinquière

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