Les championnats du monde petit bassin de Budapest ont officiellement été lancés, mardi 10 décembre, dans une matinée fraîche de la capitale hongroise. Dans une Duna Arena en son habit de fête des plus gracieux, les Bleus ont tiré leur épingle du jeu dès les premières séries. Ainsi, Pauline Mahieu, Mewen Tomac et Yohann Ndoye Brouard verront les demi-finales du 100 m dos, au même titre que Bérl Gastaldello et Mélanie Henique sur 50 m papillon. Les demi-finales seront à suivre ce soir, à partir de 17h30, en direct sur France 4.
Pauline Mahieu, qualifiée en demi-finale du 100 m dos (12e temps en 57"18)
"Ça va, ça va, je passe et c'est le principal. Je pense qu'il manque un peu d'engagement, peut-être, pour faire mieux. Mais j'ai confiance. Je sais que je peux faire mon record perso ce soir, donc c'est ce que je vais aller chercher et après on verra au niveau des places, mais il va falloir s’arracher. Mon frère était là ce matin, ma sœur ne pouvait pas car elle avait entraînement (sa sœur Géraldine est joueuse de water-polo pour la Hongrie). C’est aussi pour que ça me tenait à cœur d'être sur ces championnats du monde, parce que je sais que les deux pouvaient venir, donc c'est cool. J'ai l'impression d'être un petit peu à la maison."
Mewen Tomac, qualifié en demi-finale du 100 m dos (7e temps en 50"22)
"Je voulais me tester un peu pour voir comment ça sortait ce matin, parce que la compétition est plus tôt comparée aux compétitions que l’on a eues précédemment, donc il faut voir un peu comment ça marche le matin. Ce n’est pas non plus hyper tôt, mais vu qu'on avait eu l'habitude de nager plus vers 10 ou 11h, ça change. Mais après, on est habitué à se lever tôt, souvent on a fini l'entraînement à 9h donc ça va, mais du coup on n'a pas vraiment l'habitude d'avoir une course à haut niveau à ce moment. J'ai essayé de voir comment ça répondait sur les jambes, essayer de sortir loin en coulée et dans la nage de me contrôler un peu. J'arrive à contrôler le dernier 25 m, surtout que j’ai regardé un peu à côté, j’ai vu que j'étais un peu devant avec eux, avec Isaac (Cooper), donc je me suis contrôlé et ça fait un bon temps."
Yohann Ndoye Brouard, qualifié en demi-finale du 100 m dos (14e temps en 50"80)
"J'ai eu un petit peu peur parce que j'ai raté mon troisième virage. J’ai poussé du bout des pieds et le dernier 25 m a été catastrophique, je sors à six mètres sans vitesse. La touche est mauvaise donc ce dernier 25 est catastrophique. Mais bon, même avec ça, ça passe. Il va falloir s’améliorer ce soir. Sinon, premiers 75 m, je me sens plutôt bien, je relance mais du coup comme j'ai plus de vitesse à la fin, en fait j'en remets beaucoup, donc ça m'épuise un peu car ça aurait pu être plus facile et plus vite."
Béryl Gastaldello, qualifiée en demi-finale du 50 m papillon (8e temps en 25"36)
"C’était moyen, moyen ce matin. Bon après, c'est sûr, quand on voit le record du monde juste avant (Gretchen Walsh en 24"02), même si c'était sûr, je le savais qu’elle allait le faire... Mais en vrai, ce n'est pas un temps fou. Mais bon, il faut se mettre dedans donc on verra ce soir. Je ne sais pas encore ce que je prépare mais ça serait bien de se rapprocher de mon meilleur temps ce soir pour entrer en finale et puis jouer le podium."
Mélanie Henique, qualifiée en demi-finale du 50 m papillon (12e temps en 25"52)
"Après tout, non, on ne peut pas dire que je suis prête. J'ai déjà été beaucoup plus préparée et en même temps, ça a été hyper dur après les Jeux de reprendre. Il y a eu cette phase où je suis vraiment partie de moi-même en septembre, où j'ai vraiment coupé et j'ai recommencé à m'entraîner le 1ᵉʳ octobre. Donc ce n'est pas suffisant, on le sait. Donc écoutez, on est là pour s'amuser, il faut changer ses ambitions. Je suis contente de passer, c'est cool. En fait, je ne sais pas trop où je vais en ce moment, j'essaye de chercher d'autres pistes, il faut se réhabituer à un autre système et aller chercher d'autres choses pour continuer de se faire plaisir, surtout. En tout cas, on essaie. Mais voilà, j'ai connu mieux mais là on verra ce que ça donne, je vais essayer de prendre plaisir."
À Budapest, Louis Delvinquière