Aller au contenu principal

Cinq nouveaux nageurs ont réalisé les minima pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Parmi eux, Léon Marchand, mais aussi Emma Terebo qui a amélioré le record de France du 100 m dos dans une course incroyable où quatre filles ont nagé dans les temps de qualification pour les JO. Chez les garçons, contrat rempli également pour Mewen Tomac et Yohann Ndoye Brouard. 

 

Léon Marchand, champion de France du 400 m 4 nages (4’10’’62, minima pour Paris)

 

Le chrono n’est pas bon et les sensations sont mauvaises aussi mais je suis qualifié pour les Jeux olympiques, c’est le principal. Après 250 mètres, je n’ai plus de jambes. J’ai du mal à faire mes coulées et à respirer et le dernier 100 mètres était long. Je suis rentré il y a une semaine des États-Unis et je ne suis pas complètement préparé pour ces championnats. Je voulais simplement faire les temps des JO et c’est ce que j’ai fait. Il me reste encore des courses et je vais essayer de me remettre dedans. Mon prochain 400 4 nages, ce sera à Paris et ça fait plaisir. 

 

Léon Marchand KMSP/Stéphane Kempinaire

 

Emma Terebo, championne de France du 100 m dos (58’’79, record de France et minima pour Paris)

 

C’est un soulagement immense et une grande source de motivation pour la suite parce que ce n’est que le début de la compétition. C’est un chrono très positif pour la suite. On ne m’attendait pas forcément sur le 100 m dos et davantage sur le 200 m dos. Je ne me suis pas mis de barrière et je savais que je pouvais tenir sur cette course aussi. C’est grâce à cette concurrence que j’ai réussi à faire ce chrono aujourd’hui. C’était une course incroyable. J’ai rêvé d’être la première française à nager moins de 59 secondes. Aujourd’hui, ça se réalise, c’est du bonheur.

 

Emma Terebo KMSP/Stéphane Kempinaire

Béryl Gastaldello, vice-championne de France du 100 m dos (59’’17, record personnel et minima pour Paris)

 

Je suis vraiment contente, j’explose mon meilleur temps. Ça montre que je suis en forme. Je n’arrive pas vraiment à réaliser. Demain, il y a le 100 m nage libre et je veux encore montrer ce que je suis capable de faire. J’ai nagé ces épreuves de dos pendant longtemps, je me suis arrêtée et entre temps quatre filles sont arrivées. Aujourd’hui, avec tout le respect que j’ai pour elle, je suis content de prendre cette deuxième place et de faire ce chrono. Je suis encore capable de faire mes meilleurs temps à 30 ans alors que tout le monde nous voit en fin de carrière à cet âge-là. Ce n’est que le début ! 

 

Béryl Gastaldello KMSP/Stéphane Kempinaire

 

Hadrien Salvan, champion de France du 200 m nage libre (1’46’’72)

 

C’est beaucoup de joie. J’aurais aimé faire les minima mais j’ai connu une année de doutes. J’ai 26 ans, ça fait un moment que je nage mais j’en apprends encore sur moi-même. J’ai jamais passé une journée aussi difficile mentalement. Je suis très heureux de gagner, ça montre que j’ai bien travaillé. Il y a une énorme densité et c’est peut-être pour ça que, paradoxalement, personne ne fait le minima individuel. Ça met beaucoup de pression. On était huit à pouvoir prétendre à la qualification avec le relais. Ce n’est pas facile d’aborder une course dans ces conditions. Je suis très fier de gagner. 

 

Yann Le Goff, vice-champion de France du 200 m nage libre (1’47"05)

 

C'est dur de dire que je m'y attendais, mais en tout cas, on s'est entraînés pour avec Amaz (Yebba), moi depuis deux ans et encore plus depuis qu'il est arrivé. On s'envoie en enfer à l'entraînement justement pour réussir des performances comme celles-ci. L'objectif pour tous les deux était vraiment la place dans le relais, là on fait deux et trois, c'est quand même bon signe donc on est vraiment contents. C'était une journée très compliquée, je n'ai pas l'habitude des sélections comme celle-ci. Petit à petit je montais en niveau, mais c'est ma première grosse compétition à enjeu, donc déjà je suis content d'être en finale et d'avoir réussi. Et là, cerise sur le gâteau, le podium, l'excellent temps et surtout le fait de, normalement, aller aux JO. Nous attendons la réponse définitive dans la semaine, vendredi dernier délai. C'est ouf ! Je n'arrive pas trop à m'en rendre compte encore car c'était une journée très dure, je n'ai pas dormi de la nuit, pas fait de sieste. Je suis resté dans ma bonne humeur, sans me mettre de pression et écouter des musiques bretonnes, donc c'était cool (rires).

 

Mewen Tomac, champion de France du 100 m dos (52’’88, minima pour Paris)

 

Je suis soulagé, content. 52 secondes, c'est un bon temps, je fais à peu près pareil que lors des championnats de France l'année dernière, donc c'est parfait. Je suis content, il faudrait que je vois mes temps de passage. Cela me rassure de me rapprocher de mon meilleur temps, cela montre que je suis dans les clous, je suis bien parti pour les Jeux, donc c'est rassurant. La victoire avec Yohann à côté est toujours bien, mais je me suis plus servi de cette confrontation pour aller chercher la qualification. Je m'en foutais de terminer deuxième. Le fait de gagner est vraiment bien. Je le vois un peu, surtout au virage qu'on est à côté, je me dis de ne pas lâcher et qu'il faut aller chercher la qualification. C'est rassurant de le voir au virage car je me dis que je suis bien s'il est à côté. J'ai juste fait en sorte de tenir et faire le temps. J'avais envie d'aller aux Jeux donc j'étais un peu en transe, on va dire, c'est limite facile de faire le temps de ce soir plutôt que ce matin. Je suis content de savoir que je vais aux Jeux. Cela fait deux ou trois ans que je gagne sur les championnats de France aussi, donc je suis content de continuer.

 

Mewen Tomac KMSP/Stéphane Kempinaire

 

Yohann Ndoye Brouard, vice-champion de France du 100 m dos (52’’90, minima pour Paris)

 

C’est fait ! Je suis content d’être qualifié avec ce temps, même si c’est rageant d’être deuxième pour deux centièmes. C’était une belle course et mon meilleur temps de la saison donc c’est bien. J’aurais voulu nager un peu plus vite mais l’objectif est atteint. J’ai encore une petite marge et j’espère que ce sera encore mieux aux JO. 

 

Yohann Ndoye Brouard KMSP/Stéphane Kempinaire

 

Lucile Tessariol, championne de France du 200 m nage libre (1’59’’29)

 

Ça a été très compliqué de se remobiliser après le 400 m nage libre d’hier. Ce n’est pas ce que j’attendais compte tenu du travail fourni cette année. Je savais que ce serait compliqué aussi sur 200 m. Je suis mitigée du résultat même si je pense avoir fait le travail aujourd’hui. Il y a de la densité sur cette épreuve et on s’est toutes battues avec nos armes du jour. 

Partager la page