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Elle trépigne en arrivant en zone mixte, le sentiment du devoir accompli, mais aussi l’incertitude encore planante de sa qualification, alors que la troisième série du 400 m 4 nages est en train de se dérouler. Les yeux rivés sur l’écran qui diffuse la course, elle est d’abord anxieuse en voyant les temps de passage – « Ça va être chaud ! » –, avant de laisser place au soulagement – « Ça passe, les gars ! ». Et avec le quatrième temps (4'42"68), en bonus. Malgré une courte nuit de trois heures, elle a validé son ticket en finale mondiale du 400 m 4 nages avec le quatrième temps. De quoi même lui donner de petites idées pour la finale du soir.

 

Cyrielle Duhamel : "On va aller à la bagarre et ne rien lâcher"

« Let’s go ! Ligne 6, je suis trop contente. On avait prévu 4’42 avec Philippe (Lucas), c’était vraiment l’objectif de faire cela, donc ce soir je vais nager à fond, je ne vais pas lâcher les filles, je vais me battre comme une lionne et que la meilleure gagne. Je n’avais pas travaillé le 200 m 4 nages, alors que ce 400 m 4 nages-là, je l’ai bien travaillé. Là, je suis remontée à bloc avec ce que je vois ce matin. Les filles ont du mal à se remettre de leur semaine. Moi, je me sens super fraîche. Maintenant, on va aller à la bagarre et on ne va rien lâcher. Je suis arrivée ici avec un état d’esprit dans le confort. Après, nous ne sommes qu’en février, donc cela reste le mois de février (sourire). J’étais quand même assez confiante, sauf sur le 200 m 4 nages. Il a fallu se remettre d’aplomb toute la semaine après pour pouvoir faire cela ce matin. J’avoue que mon temps de ce matin me donne des petites idées, je ne vais pas m’en cacher. C’est assez réjouissant ! »

 

À Doha, Louis Delvinquière

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