Quelques heures après la grande émotion de la qualification aux Jeux olympiques, Jules Bouyer et Gwendal Bisch ont dû se remettre dans le bain et disputer leur finale à 3 m, aux championnats du monde de Doha. Dans cet exercice, le premier a terminé au cinquième rang (439,50) et le second, onzième (380,80). Découvrez les réactions des deux plongeurs.
Jules Bouyer : "Je me dis que c'est pas mal"
"Je suis très content, l'objectif était de rentrer dans le top huit pour moi. C'était une bonne chose largement possible. Quand je me vois cinquième, je me dis que c'est pas mal. J'ai très très bien plongé, surtout mes départs. J'ai réussi à bien géré la pêche (sic.) que j'avais. J'ai fait quelques erreurs, cela veut dire que tout n'est pas parfait et qu'il faut travailler. J'ai mis un nouveau plongeon aux championnats du monde, j'ai corrigé tous les points que je voulais. J'ai égalisé mon record, à peu près le même qu'aux Jeux européens, donc je suis trop content. L'essentiel était de rentrer en finale, je suis hyper fier que Gwendal, un de mes meilleurs amis se qualifie, c'était un moment magique. Le Mexicain est vraiment trop fort, il fait des micro-erreurs mais sans doute arrivera-t-il un jour à décrocher les Chinois. C'était trop compliqué, il y a zéro regret."
Gwendal Bisch : "Cela faisait longtemps qu'on s'entraînait pour la qualification"
"Ça fait plaisir, je suis très content de ma qualification, même si je suis un petit peu déçu de la finale qui vient de se passer. Il y a un plongeon loupé, mais j'arrive à remonter derrière. Cela finit bien et ça fait plaisir. Cela faisait longtemps qu'on s'entraîne pour la qualification, donc c'est cool. Les éliminatoires à 70, 5h de concours, c'était dur mentalement. Après, il a fallu aller chercher une finale, on se remet une petite pression. Mais cela fait du bien aussi quand avec la pression on y arrive mieux. Faire les Jeux à la maison devant son public, la famille, il y aura peut-être un peu plus de pression, mais on essaie de la tenir et cela nous fera que du bien. C'est cool !"
A Doha, Louis Delvinquière