Cela s'est joué à rien pour l'équipe de France dans l'optique de se hisser directement en quart de finale, mais après la défaite de justesse face à la Grèce (12-13), les Bleus devront passer par les huitièmes de finale où ils retrouveront, comme l'été dernier au même stade, les Australiens.
Portés par un grand Romain Marion-Vernoux, auteur de quatre buts sur ses quatre tentatives et victorieux de ses quatre engagements, cela n'aura pour autant pas suffi aux Bleus pour disposer des Grecs, vendredi soir, à l'Aspire Dome de Doha. Même le cousin, Thomas Vernoux, auteur de trois nouveaux buts - portant ainsi son compteur à 15 unités en trois rencontres, soit le meilleur total du tournoi (83% de réussite) - n'a pu contenir les velléités grecques, notamment en contre-attaque et dans la zone moins, où les hellènes ont fait la différence.
Malgré le court revers sur ce dernier match de poule, les Bleus gardent la tête haute et une motivation intacte pour la suite avec deux victoires dans la besace. Ils disputeront, dimanche 11 février, leur huitième de finale face à l'Australie.
Florian Bruzzo : "Cela reste une belle performance d'équipe"
"On répète les performances depuis quelques temps donc nous ne sommes pas si surpris que cela d'être proches des meilleurs. Maintenant, cela reste une défaite, il y a pas mal de choses à apprendre où on ne joue pas super bien en première période, on aurait pu se créer plus d'opportunités. On est derrière d'un but et j'espère que bientôt nous seront devant d'un but. Je suis très content pour certains joueurs qui reviennent de nulle part, qui ont été blessés, Marion-Vernoux met quatre buts aujourd'hui et je suis très content pour lui. Je suis un peu frustré, mais cela reste une belle performance d'équipe et la qualité du jeu est bonne. Cela nous permettra de gagner. L'Australie est une équipe qui s'est renforcée avec des joueurs naturalisés. C'est une équipe très sérieuse. On va trouver des failles, comme toujours et on va tenter de se qualifier pour les quarts !"
Ugo Crousillat : "On peut être fier de l'état d'esprit"
"La frustration l'emporte quand même. C'est une défaite mais on peut malgré tout être fier de l'état d'esprit que nous avons eu. On va analyser à la vidéo, il a dû y avoir des erreurs, comme à chaque match. On était face aux vice-champions olympique et du monde en titre, donc on se rapproche. On a pas encore réussi à passer ce cap, nous sommes vraiment pas loin et cela s'est joué à des mini détails sur la fin et c'est ce qui fait vraiment la différence entre des top mondiaux et nous."
Hugo Fontani : "Il y a des choses à améliorer"
"Il y a beaucoup de frustration, il y a beaucoup d'erreurs, surtout en zone moins, on prend des buts au poteau évitables. Ce sont des choses que nous ne devons pas accepter, surtout à ce niveau-là. Nous savions que c'était notre gros match du groupe, donc c'est dommage que cela finisse à un but. Il y a des choses à améliorer. On passe quand même en huitièmes et c'est toujours ça de positif, mais je pense qu'on avait la place d'être premier du groupe pour la première fois de notre histoire. C'est un peu rageant. On peut s'évaluer face à ce genre d'équipe-là. On a pu se mettre au niveau d'une top équipe mondiale et cela s'est joué jusqu'à la fin sur un penalty. C'est positif, mais on est quand même frustrés."
À Doha, Louis Delvinquière