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Parti début janvier à Brisbane afin de se préparer aux Jeux et désormais en stage en Afrique du Sud, le champion olympique 2012 du 50 m nage libre a pris quelques minutes pour expliquer son exil au bout du monde, loin du tumulte et de la pression parisienne. Ses derniers Jeux, sa quête d’une 4ème médaille individuelle en quatre olympiades, sa relation avec Grousset et Marchand, entretien entre deux séances d’entraînement.

Pour quelles raisons êtes-vous parti en Australie, puis en Afrique du Sud pour votre stage de préparation aux Jeux ?

Le contexte est particulier. Les JO de Paris pourraient être l’une de mes dernières compétitions, qui plus est en France. L’attente est forte autour de moi, je le comprends parfaitement. Aussi, il faut que je fasse abstraction de cet engouement pour qu’il ne se transforme pas en pression négative ou étouffante.

C’est donc clairement aussi une manière de se retirer de la pression avant les Jeux à la « maison » ?

C’est une chance inouïe de vivre cet évènement planétaire à la « maison », et j’ai hâte mais j’aimerais déjà être à l’heure de la compétition, et je ne veux pas trop penser à l’environnement médiatique, voire historique. D’ailleurs, je n’ai pas prévu de travail mental spécifique pour l’occasion.  

Quelle sera la clé pour réussir vos JO ?

La même que pour toute compétition : bien se préparer et surtout prendre un maximum de plaisir. En clair, savourer chaque instant.

Si vous vous projetez sur la finale du 50M nage libre à La Défense Arena, vous voyez quoi ?

50M, et au bout… (il reste mystérieux)

Marchand, Grousset, êtes-vous fier de vos successeurs ?

Fier, ce serait considérer que j’ai un rôle dans leur éclosion. Je suis heureux surtout car ce sont deux « bons gars », deux bons coéquipiers, et deux grands champions.

 

Propos recueillis par Antoine GRYNBAUM
 

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