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Première soirée de finale de ces Jeux olympiques de Paris en natation. Marie Wattel a ouvert le bal en demi-finale du 100 m papillon mais n’a pas pu décrocher son ticket pour la finale (9ème en 57’’24). Elle a ensuite contribué à la sixième place du relais 4x100 m nage libre féminin (3’34’’99) avec Mary-Ambre Moluh, Charlotte Bonnet et Béryl Gastaldello.

Béryl Gastaldello

Je ressens un petit peu de déception. Je pensais pouvoir nager plus vite mais c’est une finale olympique, c’est la première journée. Il y avait beaucoup d’émotion. Charlotte a nagé son dernier 100 m à cette occasion. On n’a jamais fait cette place-là. On a tout donné, c’est le principal. On n’a pas de regrets, on s’est éclatées. On a accompli quelque chose de beau.

Charlotte Bonnet

J’aurais voulu faire mieux pour l’équipe mais on a fait une finale olympique. C’était une bonne chose. On a fait un bon travail toutes les quatre.

Mary-Ambre Moluh

Je regardais les alentours. J’avais l’objectif de rattraper l’Anglaise. J’ai fait mon truc et j’ai réussi à remonter une place. C’était un grand moment mais j’ai essayé de le prendre comme une course normale pour ne pas être trop impressionnée et ne pas perdre mes moyens. C’est très difficile de prendre ça comme si on était aux championnats de France en vérité. C’était grandiose.

Marie Wattel

J’ai tout donné sur le 100 m pap. C’est évidemment une très grosse déception. Je savais que ce serait compliqué. Je ne suis pas à mon meilleure niveau mais j’ai fait ma meilleure course de l’année. Je vais essayer de rebondir sur 100 m nage libre. Les filles devant le méritent tout autant. Ça n’a pas été facile de basculer sur le relais parce que je n’avais pas beaucoup de temps. J’ai essayé de vite faire abstraction du 100 m papillon parce que c’était une finale olympique. Les filles ont tout donné ce matin pour que j’ai la chance de vivre ça. Je les remercie du fond du coeur. Il reste huit jours de compétition. À moi d’élever mon niveau et de me battre jusqu’au bout. 

relais

KMSP/Stéphane Kempinaire


Recueilli à Paris La Défense Arena par Jonathan Cohen

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