Le Giant Open 2024 s’est achevé avec de belles performances. Pauline Mahieu a remporté le 100 m dos en nageant une nouvelle fois sous la barrière de la minute et Maxime Grousset s’est imposé sur le 100 m nage libre malgré la fatigue et l’enchaînement des courses.
Pauline Mahieu, première du 100 m dos (59’’74)
L’objectif c’est de pouvoir nager à ce niveau le plus souvent possible dans la saison pour prendre des automatismes et savoir où se situent les axes d’amélioration. Je suis contente de nager une nouvelle fois sous la minute malgré la fatigue de ces dernières semaines. Je fais une moins bonne deuxième coulée et je peux encore améliorer des choses et aller plus vite. Je fais enfin 27’’ sur le 50 m dos et j’ai repris de l’amour pour le 200 m dos alors que c’est une course difficile. C’est un bilan très positif pour moi. Ça fait plaisir de nager dans une piscine pleine avec de l’ambiance et de pouvoir partager avec les gens.
Marie Wattel, deuxième du 100 m papillon (59’’44) et première du 50 m nage libre (25’’08)
Mon chrono sur 50 m nage libre est anecdotique, je gagne pour un centième, mais c’est bon pour le moral. Il n’y a pas eu beaucoup de victoires ces derniers mois. Je le prends comme une petite victoire pour essayer de reprendre confiance en moi. J’ai accepté que ça prendrait du temps de revenir de blessure. J’ai le temps de monter en puissance et je dois accepter de prendre mon temps. Dans trois semaines, j’ai une autre compétition et ensuite les Mare Nostrum. Ça laisse du temps pour mettre les choses en place. J’avais vraiment envie de faire toute cette semaine de Giant Open pour répéter les efforts et dynamiser de nouveau mon corps.
Maxime Grousset, quatrième du 50 m papillon (23’’42) et premier du 100 m nage libre (49’’02)
Dans l’ensemble, ce n’est pas si mal. Les chronos ne sont pas catastrophiques et il y a de bonne chose à en tirer. Je suis dans les mêmes temps que d’habitude à cette période de l’année. Je ne suis pas inquiet. Je me suis axé sur le deuxième 50 m mais finalement je voulais partir vite mais je suis un peu crispé. Je n’ai pas la vitesse facile et je dois m’engager pour en créer. On a beaucoup travaillé à l’entraînement, à Nice j’ai eu un petit rebond mais ensuite cela a été compliqué.
À St-Germain-en-Laye, Jonathan Cohen