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Si la compétition pourrait s'avérer n'être qu'une prise de repères, voire un poil risible ou inutile pour certains après la grandeur des Jeux olympiques, nombreux sont les nageurs à venir avec ambition sur les championnats de France petit bassin de Montpellier, du jeudi 31 octobre au dimanche 3 novembre 2024. Avec la vice-championne olympique, Anastasiia Kirpichnikova, le champion du monde et médaillé olympique, Maxime Grousset et bien d'autres, dont Yohann Ndoye Brouard, le week-end s'annonce passionnant tant les états de forme et les aspirations divergent. Découvrez le meilleur des points presse d'avant-compétition.

 

Maxime Grousset : "Me faire plaisir et gagner"

"Il y a un petit peu de fatigue. Je suis embêté parce que je suis un peu malade et ça doit s’entendre d’ailleurs (rires). Donc voilà, c'est tout, ça doit être un petit rhume, ça va le faire. J'ai fait une compétition pour l'entraînement et j’ai bien repris. Je me sens bien dans l'eau, je fais des choses intéressantes, donc je vais voir si j'arrive à les retranscrire déjà. J'en attends beaucoup de ces championnats. Déjà pour bien travailler pour le grand bain, mais aussi pour me faire plaisir et gagner. La période olympique me paraît loin, ça me paraît très loin. J'ai déjà bien avancé dans ma tête, je suis déjà passé à autre chose, même si on continue à beaucoup m’en parler. J'ai l'impression de me sentir plus léger. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait autant d'attentes autour de moi. L’épisode des Mondiaux de Budapest est important pour moi, je suis souvent présent sur les petits bassins. Pour l'instant, j'ai fait quasiment toutes les finales auxquelles j'ai participé sur les championnats en petit bassin. Donc ça a une place importante dans la préparation et dans ce que j'ai envie de faire, pour la confiance aussi."

Maxime Grousset au bord de la piscine Angelotti de Montpellier à la veille des championnats de France, mercredi 30 octobre 2024 - KMSP/Lionel Hahn

 

Anastasiia Kirpichnikova : "Je ne re-nage que depuis deux semaines"

"Malheureusement, les vacances sont finies. C'était parfait parce que j'étais chez moi deux mois avec ma famille. Je n’ai jamais fait de vacances comme ça. Et je suis contente, même si normalement je n'avais pas besoin de nager maintenant, sinon de reprendre en novembre ou décembre. Mais comme c’est à Montpellier et que c’est mon club, je viens parce que c’est aussi important pour les directeurs. J'aime bien le bassin de 25 mètres parce qu'il y a beaucoup de virages et c'est mieux pour moi parce que je ne re-nage que depuis deux semaines. Si ce n'est pas, je ne finis pas le 1500 m je pense (sourire)."

 

Yohann Ndoye Brouard : "Je vais remettre la combi pour la première fois depuis deux-trois mois"

"Ça va, ça va, on profite (rires). On a un nouveau groupe, on découvre de nouvelles personnes, c'est sympa, on sent notre boulot et du coup ça fait du bien aussi un peu de décrasser la machine à laver après les Jeux. Après les championnats, je vais repartir sur un autre stage de kinésithérapeute. Donc on vient, on kiffe un peu et on va repartir encore un peu aux études. J’ai repris le quatorze septembre avec un entraînement par jour, donc il y a un mois et demi à peu près, mais je suis parti au Sri Lanka, donc j'ai fait beaucoup de randonnées et du surf. Donc il n’y a pas vraiment eu un break total. Je vais remettre la combi pour la première fois depuis deux mois ou trois mois maintenant que on a fait les jeux donc ça va être un peu bizarre. Mais c'est cool de retrouver cette atmosphère. On va voir si le public est un peu plus chaud depuis les Jeux Olympiques. Il y a des choses du monde qui vont être intéressantes en fin d’année avec les championnats du monde. J'ai envie de performer là-bas quand même, même si je ne sais pas si je vais être à mon meilleur niveau, mais j'ai envie d'y performer. Et là, par exemple, demain, je serai sur le 100 m quatre nages pour m’y qualifier. Il y aura du monde dessus. Je fais l'impasse sur le 200 dos pour voir ce que ça donne au quatre nages pour essayer de me qualifier aux championnats du monde dessus."

 

À Montpellier, Louis Delvinquière

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