Pour sa première sortie de la saison en compétition, l’équipe de France de natation artistique a rempli son contrat en prenant la quatrième place du programme technique et la sixième de l’équipe acrobatique. En validant toutes les difficultés indiquées aux juges lors de l’équipe acrobatique dimanche 5 mai, les filles étaient fières du travail accompli et pleine d’énergie pour attaquer la dernière ligne droite de la préparation olympique.
Il est 18h30 ce dimanche 5 mai à St-Denis lorsqu’un bruit assourdissant se répand dans le tout nouveau centre aquatique olympique. La raison ? L’arrivée de l’équipe de France sur la plage de départ pour présenter son équipe acrobatique. Une épreuve spectaculaire que le public avait hâte de découvrir. Portées par les encouragements, les nageuses tricolores ont validé toutes leurs difficultés et réussi les sept portés du programme. « On termine sur une très belle note », confirme Ambre Esnault à la sortie du bassin. « On a annoncé un quota de points et on l’a validé. Je suis très fière de nous. » Eve Planeix, la voltigeuse, l’était aussi: « On ne pouvait pas faire beaucoup mieux sur cette compétition compte tenu des difficultés qu’on avait annoncées. Mission accomplie et on va désormais faire nos réglages et continuer à bien travailler. » La fierté et l’émotion sont les deux sentiments qui prédominaient chez l’ensemble des nageuses. « Quand on est arrivé dans la piscine, on a reçu une vague de soutien incroyable », explique Charlotte Tremble. « On ne pouvait que tout valider et bien nager. C’est juste incroyable de ressentir ça. Ça nous remet un coup de boost dans notre préparation olympique. » Une préparation qui va les conduire désormais aux championnats d’Europe de Belgrade mi-juin puis à Salon-de-Provence début juillet pour le stage terminal avant de retrouver le centre aquatique olympique début août. « Tout ce soutien nous donne beaucoup d’énergie », reconnait Eve Planeix. « On sait que les gens croient en nous et ça fait du bien. On sait qu’en termes d’ambiance ce sera certainement encore plus fou au moment des JO et on est contentes d’avoir pu vivre une compétition dans cette piscine avant le grand jour. »
À St-Denis, Jonathan COHEN