Mardi 6 août 2024, l’équipe de France de natation artistique a enfin présenté son ballet libre au public et aux juges lors de la deuxième journée des Jeux olympiques de Paris. Avec un score de 340.0561, elles ont validé toutes les difficultés annoncées et étaient fières d’avoir défendu cette chorégraphie sur le thème de la place des femmes dans la société. Avant la dernière épreuve, l’équipe acrobatique demain, l’équipe de France est 5ème du classement à 16 points du podium.
Ambre Esnault, capitaine de l’équipe de France de natation artistique
C’était plein d’émotions en même temps. On avait hâte de montrer cette chorégraphie pour la première fois. On a senti que nos masques avaient fait de l’effet au début et un effet un peu « couper le souffle ». Les encouragements nous ont vraiment beaucoup boostées. On a validé toutes nos difficultés et on a une belle note en artistique. C’est ce qu’on voulait. Avec ce ballet, on voulait vraiment mettre en avant la beauté de ce sport. Le contrat est rempli, on est très contentes. Hier, on avait également validé nos difficultés et on voulait absolument continuer sur cette lancée aujourd’hui. C’était un peu stressant parce qu’on ne l’avait jamais montré et visiblement il a plu donc c’est vraiment bien.
KMSP/Stéphane Kempinaire
Julie Fabre, entraîneur de l’équipe de France de natation artistique
J’ai vécu ce moment pleinement. J’ai fait un très gros effort pour m’extraire des potentielles fautes techniques. Je voulais ressentir l’émotion qu’elles allaient donner. C’était un moment magique que j’ai apprécié. On voulait défendre cette chorégraphie et qu’elles nagent avec leur coeur. C’est ce que j’ai ressenti. Je suis heureuse d’avoir, je l’espère, apporté quelque chose à notre discipline. L’émotion est toujours possible. J’espère que ça ouvrira la voie pour le futur.
Eve Planeix, membre de l’équipe de France de natation artistique
C’était un moment incroyable avec beaucoup de concentration parce qu’on n’avait pas le droit à l’erreur. On est fières de nous. On a hâte d’être demain et de continuer sur cette lancée. Tout est encore possible.
Recueilli au Centre Aquatique Olympique de St-Denis par Jonathan Cohen