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Connaissez-vous l'expression "calme olympien" ? C'est à peu près le leitmotiv de ces séries du matin avec seulement trois épreuves au programme, dont trois 200 m de spécialité. Parmi lesquelles le 200 m dos masculin où, après s'être tirés les cheveux en espérant que ça passe, Mewen Tomac et Yohann Ndoye Brouard ont finalement validé leurs billets pour la demi-finale olympique. Entre expectative et gestion, ils ont réagi après leur course.

 

Mewen Tomac, 13e temps des séries du 200 m dos (1'57"62) et qualifié en demi-finale :

"Ouais, ça passe. Ça va, je me sentais plutôt bien. Je n'en mets pas plus que ça, je suis juste bien sur ma force. Donc pour un matin, c'est plutôt pas mal. Je ne sais pas combien je suis, mais c'est très dense sur cette épreuve et c'était sur que ça allait être ric-rac comme ça. Je me sens à peu près pareil que sur le 100 m, il n'y a pas trop de changements, je me sentais bien c'est juste que ça n'a pas marché. J'essaye de prendre mes repères encore dans ce bassin. Il y a encore un virage où je suis un peu loin, il y en a un ou deux où ce n'est pas terrible, mais j'essaie de garder mes repères et je travaille ça, même si c'est compliqué. Je veux juste passer en finale ce soir, le temps je m'en fous."

 

Yohann Ndoye Brouard, 15e temps des séries du 200 m dos (1'57"92) et qualifié en demi-finale :

"C'était compliqué et ce serait dommage que ça ne passe pas (interview faite avant le résultat final), parce que je sens que j'ai vraiment mieux. Je pensais que Thomas (Ceccon) allait gagner la série, j'ai vu qu'il m'était passé devant. J'aurais dû me battre pour essayer de le battre. Je pense que j'aurais pu aller le chercher à la touche. Je me suis dit que toucher avec eux, ça irait, mais ça va être short. Je croise les doigts. Si je passe, je dirai tant mieux. J'ai bien récupéré du 100 m dos. Ce matin, je me sentais bien et ce n'était pas dur. Je pense que j'ai vraiment mieux et je ne veux pas que ça s'arrête maintenant."

 

À Paris La Défense Arena, Louis Delvinquière

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