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L'équipe de France a été au rendez-vous en ce matin du mardi 30 juillet. Avec la double qualification de Léon Marchand, la deuxième place de Maxime Grousset en série du 100 m nage libre, la manière imposée par Anastasiia Kirpichnikova, les sprinteuses Béryl Gastaldello et Marie Wattel ou encore le relais 4x200 m en finale, ils ont été sur tous les fronts et ont quasiment signé un tir groupé parfait. 

 

Léon Marchand, qualifié en demi-finales des 200 m papillon (6e temps en 1'55"26) et 200 m brasse (3e temps en 2'09"55)

"Le papillon, ce n’était pas facile. Il fallait juste que je passe en demi mais je ne me suis pas vraiment servi de mes jambes. En brasse par contre c’était top. J’étais relâché, technique. J’arrive  à partir vite sur le premier 100 m sans mettre trop d’énergie et je relâche à la fin. L’enchaînement s’est bien passé. Je vais récupérer pour faire descendre le lactate, je vais faire une sieste et ensuite je vais arriver à la piscine pour mes deux courses."

 

Maxime Grousset, qualifié en demi-finale du 100 m nage libre avec le deuxième temps (47"70) :

"C’était le plan. Je voulais me livrer un peu pour voir comment je me sentais sur cette première course. Je me suis senti assez bien et même si ce n’était pas excellent, la forme est là. C’était surtout un travail psychologique pour gérer l’impatience et l’excitation de démarrer la compétition."

Maxime Grousset en série du 100 m nage libre - KMSP / Stéphane Kempinaire
Maxime Grousset en série du 100 m nage libre - KMSP / Stéphane Kempinaire

 

Anastasiia Kirpichnikova, qualifiée en finale du 1500 m nage libre avec le troisième temps (15'52"46)

"Après le 400 m, c’est toujours difficile et on est toujours énervés avec Philippe (Lucas, son entraîneur). Aujourd’hui sur le 1 500 m, c’était bien mieux. Je ne m’attendais pas à nager si vite ce matin. Je pensais faire 16’00 ou 16’02. Ça m’a aidé d’être à côté de Simona Quadarella tout au long de la course. J’espère que je vais bien récupérer et que je vais pouvoir nager plus vite demain en finale. Toutes les nageuses de la finale penseront à la médaille, il n’y a pas que moi et je vais me battre pour y arriver. Je suis Française depuis un an et le public m’a soutenue comme si j’avais vécu toute ma vie ici. Je veux vraiment les remercier pour leur soutien parce que ça m’aide beaucoup. C’est la première fois que je vis ça."

Anastasiia Kirpichnikova en série du 1500 m nage libre - KMSP / Stéphane Kempinaire
Anastasiia Kirpichnikova en série du 1500 m nage libre - KMSP / Stéphane Kempinaire

 

Béryl Gastaldello, qualifiée en demi-finale du 100 m nage libre (9e temps des séries en 53"65) :

"Je me sens assez fatiguée. Je vais essayer de bien récupérer avant cet après-midi. Je ne pensais pas forcément arriver dans cette situation avec ces deux courses en une session mais je suis contente, ça prouve que je suis en forme. Sur un coup de folie, ça peut le faire. Je vais tout tenter. Je vais kiffer. Je suis de plus en plus sereine et je vais tout faire pour vivre ce moment à fond."

Béryl Gastaldello en série du 100 m nage libre - KMSP / Stéphane Kempinaire
Béryl Gastaldello en série du 100 m nage libre - KMSP / Stéphane Kempinaire

 

Marie Wattel, qualifiée en demi-finale du 100 m nage libre (12e temps des séries en 53"70) :

"Je me suis vraiment sentie poussée par le public, ça c'est sûr. Je ne me sens pas dans la meilleure des formes, il y a déjà un peu de fatigue qui s'installe, mais on est toutes dans le même bateau (rires). Il a un peu piqué le 100 m, on vient de me dire mon temps de passage, je suis parti un peu rapidement. C'est ce qui explique que j'ai mal dans les derniers mètres. Ce soir, on va essayer de profiter de l'atmosphère, faire une belle course, kiffer. Je ne suis pas la favorite pour rentrer en finale, mais il y a des choses assez surprenantes qui se passent dans ce bassin (rires), donc on n'est jamais à l'abri que je passe. Je garde espoir."

Marie Wattel en série du 100 m nage libre - KMSP / Stéphane Kempinaire
Marie Wattel en série du 100 m nage libre - KMSP / Stéphane Kempinaire

 

Le relais 4x200 m masculin qualifié avec le troisième temps des séries (7'05"61)

Hadrien Salvan, premier relayeur
J’ai pris la plus grosse boîte de ma vie. Je crois que je n’ai jamais eu aussi mal sur un 200 m. Je vais essayer de débriefer tout ça. Il y a forcément mieux à faire. Les garçons ont fait une super course et de mon côté je vais essayer de revenir plus fort ce soir.

Amazigh Yebba, deuxième relayeur
Je suis content parce que je ne me suis pas emballé, j’ai écouté les conseils de mon coach. Je suis content de partager ça avec les garçons. J’espère que ça réserve que du bon pour ce soir. On est vraiment contents. On va tâcher de monter d’un cran, je pense que c’est possible. Léon a ouvert le compteur de médailles, on va essayer d’en ajouter une.

Yann Le Goff, troisième relayeur
Pour une première sélection en équipe de France, je pouvais difficilement rêver mieux. Je vais disputer ma première finale olympique ce soir. J’ai essayé de rester concentré sur moi pour bien gérer mon 200 m. C’est ce que j’ai réussi à faire, je suis content.

Roman Fuchs, dernier relayeur
C’était incroyable. J’ai eu de super sensations. Le public m’a porté et je suis parti en étant vraiment relâché. J’espère que ce sera encore mieux ce soir en finale. J’ai vraiment hâte. C’est la première fois que j’entends les gens crier autant, j’adore ça.

 

Rafael Fente-Damers, 23e temps des séries du 100 m nage libre (48"82) :

"Il y a toujours des trucs à améliorer, mais j'ai fait mon deuxième meilleur temps personnel, alors je suis content. Avec la préparation que j'ai eu (il s'est luxé l'épaule aux championnats de France), tout le monde me disait que c'était mort, que je devais déjà prendre des vacances car ce serait impossible de faire les Jeux. Mais je suis ici, je fais quatrième de la série et même avec ce résultat, l'ambiance était incroyable, donc je ne peux pas demander mieux. Ce matin, quand je me suis levé, je crois que j'ai mal dormi sur mon épaule, ce n'est pas une excuse, ça ne faisait pas mal mais il y avait une gêne et ça te met quelque chose dans la tête. Mais j'ai fait l'échauffement, je me sentais bien. J'ai nagé avec le plus d'énergie que je pouvais et ça donne 48"82 et ça va, c'est bien, il y a beaucoup de trucs a améliorer, mais il reste du temps.

Je ne suis pas déçu, il ne faut pas l'être. Mon père me dit que la définition d'un champion, c'est qu'il est parfait par ses médailles, mais pas que par les trucs qu'il a gagné, mais par ce qu'il a appris de ses défaites. Là, je ne le prends pas comme une défaite, mais il faut apprendre de cette expérience et surtout, j'ai pris du plaisir. Il faut bien en prendre. Les Jeux à Paris n'arriveront qu'une fois dans une vie je crois, donc quand je suis sorti, tout le monde a applaudi, ils ont crié mon nom et je suis encore personne, mais ça me fait sentir comme une star (sourire). Cela apporte beaucoup dans la nage et ça facilite la nage avec tout ce monde."

Rafael Fente-Damers en série du 100 m nage libre - KMSP / Stéphane Kempinaire
Rafael Fente-Damers en série du 100 m nage libre - KMSP / Stéphane Kempinaire

 

À Paris La Défense Arena, Jonathan Cohen et Louis Delvinquière

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